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Un journaliste algérien se rend à Beyrouth et étudie, entre rêves oubliés et espoirs déçus, le concept de "nation arabe". Dans le même temps, un entrepreneur américain tente de s’implanter en Irak tandis qu’une jeune Gréco Palestinienne réactive les utopies politiques de ses ancêtres. Fidèle à son style de cartographe qui trace des frontières symboliques, Tariq Teguia (auteur de "Rome plutôt que vous" et d’"Inland") s’interroge sur les luttes démocratiques qui se jouent dans le bassin méditerranéen et privilégie la beauté plastique à la construction solide de personnages. S’appuyant sur des dialogues répétitifs (il est beaucoup question de fantômes) qui surlignent le sens à donner aux images, "Révolution Zendj" sait pourtant regarder l’avenir avec rage et détermination.
Toutes les critiques de Révolution Zendj
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film poétique, sensoriel, d’une esthétique toujours inspirée et stimulante, toujours en mouvement, jamais figée, un film sur la permanence de l’idée révolutionnaire hier et aujourd’hui, ici et ailleurs. Avec peu de moyens, beaucoup de travail et de temps, et surtout pas mal de talent, Tariq Teguia atteint une beauté saisissante.
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Le film donne l’impression, tenace et galvanisante, d’être face à une œuvre qui, mieux qu’aucune autre aujourd’hui, saisit l’essence du contemporain – dans sa complexité, ses stratifications, ses interconnexions, ses porosités…
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"Révolution Zendj" est le plus optimiste de tous les films de Teguia, en tout cas le plus féroce, le plus apprêté au combat. Il est aussi son plus abouti puisqu’il trouve dans cette éternelle transformation de la contestation l’espoir, l’horizon indépassable et insaisissable que les premiers plans de Rome plutôt que vous cherchaient en vain.
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Tariq Teguia filme en plans extrêmement travaillés, lents et beaux, qui provoquent à la fois la réflexion et l'émotion. Si Jean-Luc Godard n'est pas loin, mais pas le meilleur Godard, hélas, c'est dans les pas de Michelangelo Antonioni que marche le cinéaste.