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Condenser une incroyable vie de combats en deux heures et demie, c’est le pari relevé par Justin Chadwick. Comme dans Deux Soeurs pour un roi, son précédent film d’époque, le cinéaste britannique ne brille pas par sa capacité à transcender la matière qu’il a entre les mains. Il se contente de faire se succéder des scènes instructives et joliment illustrées avec une absence de vision et un sens de
la chronologie qui laisse à désirer (on passe brutalement d’une décennie à l’autre, d’un événement fondateur à un autre sans réellement prendre la mesure du parcours intérieur de Mandela). Dans sa seconde partie, qui débute avec l’emprisonnement du militant, le film trouve enfin le souffle qui lui faisait défaut. Cela coïncide avec l’éloignement affectif et idéologique entre le leader de l’ANC et son épouse Winnie, laquelle se lance dans l’activisme politique alors que Mandela choisit la voie du pacifisme. Durant ces moments de tension, le réalisateur, aidé par les interprétations habitées d’Idris Elba et de Naomie Harris, parvient à prendre le pouls d’une nation à feu et à cran, partagée entre la haine et le pardon.
Toutes les critiques de Mandela : un long chemin vers la liberté
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Difficile de raconter une vie aussi dense que celle de Nelson Mandela. Et pourtant, sans maestria formelle particulière, le cinéaste Justin Chadwick parvient à restituer avec force le parcours de l’homme politique, de ses débuts en tant qu’avocat à son rôle actif au sein de l’ANC, de son emprisonnement à son accession au pouvoir. Ce biopic émouvant et nécessaire doit sa force, en grande partie, à son interprète principal. Sous les traits du leader de la nation arc-en-ciel, Idris Elba est impérial.
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Le film est aussi le portrait d’un Mandela qui a consenti beaucoup de sacrifices dans sa vie familiale et personnelle.
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Les films comme Mandela : Un Long chemin vers la liberté sont là pour nous le rappeler. Ils ne rendent peut-être pas autant justice qu'on le voudrait à l'homme mais ils sont un acte de mémoire de sa cause.
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La performance d'Idris Elba ("Luther") confère à son personnage charismatique une force et une authenticité bouleversantes que la disparition de Madiba renforce encore.
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L’enfance de Mandela, sa carrière d’avocat, son combat contre l’apartheid, son amour pour Winnie, son emprisonnement pendant vingt-sept ans, sa victoire, en n : tout cela nous est raconté avec élégance et justesse. A hauteur d’homme.
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un biopic juste, digne et émouvant
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Elba est très convaincant en leader d’opinion avec une féroce prise en main.
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Elba est si habité par le personnage que vous serez surpris lorsque vous verrez les photos de Mandela pendant le générique de fin, les différences physiques sont flagrantes.
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Malgré toutes ces erreurs, le film fait preuve d’une qualité indiscutable : Elba nous livre une performance éblouissante.
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Classique biopic ? Certes, mais porté par une conviction et une énergie magnifiques. Le réalisateur Justin Chadwick, ex-acteur, a de surcroît trouvé l’interprète idéal : Idris Elba (on l’a vu dans "American Gangster" et dans les séries "The Wire" et "Luther"). Celui-ci est tout simplement génial : il retrouve les expressions, l’accent, la vigueur de son personnage, et peut-être son âme. Il en va de même pour Naomie Harris, l’actrice qui joue Winnie Mandela. Le duo est parfait : grâce à ces deux comédiens, le récit trouve son équilibre, et sa passion. On sort du film la gorge serrée.
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Idris Elba, ahurissant de vérité, prête ainsi ses traits à Mandela tandis que Naomie Harris est tout aussi époustouflante dans le rôle de Winnie. Leurs prestations, très justes, justifient à elles-seules la vision du film.
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Nourri par l’autobiographie de Nelson Mandela (1918-2013), ce film retrace le parcours du leader sud-africain, de son entrée en politique à l’élection présidentielle. La mise en scène, académique, se met au service d’une histoire passionnante, portée par un Idris Elba, d’une élégance, d’une dignité et d’une sobriété exemplaires. Dans le rôle de Winnie Mandela, pasionaria plus radicale que son mari, Naomie Harris lui volerait presque la vedette. Un portrait intime qui rend justice à l’icône, sans jamais déraper dans l’hagiographie.
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Le biopic du leader sud-africain pâtit des défauts classiques du genre mais excelle lorsqu’il traite de la dimension politique de son combat.
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Un biopic plus consciencieux qu’éclairant.
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Ce film est soit dédié à ceux qui connaissent bien la période de 1942 à 1994 sur l’Afrique du Sud, soit à ceux qui n’en ont rien à faire.
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Hollywood nous offre un biopic correct, avec un immense Idris Elba dans la peau de Nelson Mandela.
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Le film, adapté de l'autobiographie, se contente d'illustrer, au mieux, et de survoler, au pire, un destin hors du commun. Il ne pouvait d'ailleurs pas faire autre chose...
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Dans les moments où Elba doute, fait des compromis, est confronté aux complications qui ont fait de lui cet homme, on rentre vraiment dans le parcours vécu par Mandela.
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Mandela pour le nuls dans un biopic hyper-consensuel.
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Ce film dépeint une période historique très importante, la seconde partie est en revanche un peu emmêlée.
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Le film de Justin Chadwick fait du parcours de Nelson Mandela une épopée, en mettant de côté la politique.
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Heureusement que le génie du destin de ce héros supplée aux faiblesses de cette mise en images d'Epinal.
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Mandela : Long Walk to Freedom est un bon film, on ne peut pas le nier, mais l'aspect inspirant que l'on recherche dans une oeuvre comme celle-là est déficient. On semble s'être tellement acharné à livrer une biographie complète, qu'on en a oublié son but.
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Adapté de l'autobiographie de Mandela, ce film met sa vie en images en faisant un peu trop vite de lui un symbole. Heureusement, l'acteur chargé de l'interpréter parvient à insuffler une belle ferveur à ce rôle écrasant. Même si la forme reste un peu hollywoodienne, la mission pédagogique est remplie.
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Si Mandela : un long chemin vers la liberté est l'histoire de Nelson Mandela telle qu'il la racontait dans son autobiographie parue en 1995, il se dégage du film une étrange sincérité. On ne cherche pas à effacer les travers de l'homme dans ce portrait intime, juste et émouvant, qui permet de faire le lien entre la grande et la petite histoire. C'est aussi pour cela qu'il mérite le détour.
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Ce film rend à peine justice à Neslon Mandela
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Un biopic aussi indigent sur l’une des figures les plus emblématiques du XXème siècle est une gageure en soit assez incroyable.
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Mandela a passé 28 ans en prison et on nous présente ce portrait si réducteur ?
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Pour un film qui voulait mettre en avant l'aspect humain de Mandela, Long Walk to Freedom manque étonnamment de corps. Sans parler de lever le voile sur l'âme de ce dirigeant.
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Aussi inventif et excitant qu'un manuel d'histoire-géo, ce biopic sans relief ne vaut que pour son interprète principal.