Toutes les critiques de Main dans la main

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Après La guerre est déclarée, autobiographie hantée par le spectre de la maladie, retour à la case légèreté façon La Reine des pommes pour Valérie Donzelli. La voix off, toujours truffaldienne, commente les allées et venues, les couples qui se font et se défont. Car Joachim a une soeur, Véro, qu’il ne parvient pas à quitter. Et Hélène a un alter ego, Constance, dont elle ne se sépare jamais... Comment débuter une histoire quand la précédente n’en finit pas de finir ? Sur cette trame dramatique, Donzelli imprime son grain de folie (un talon transperçant le pied d’un danseur de disco, Joachim en collant parmi les petits rats de l’Opéra...), sans pour autant trouver le rythme de la comédie. Les personnages secondaires coexistent sans s’incarner, et le fil conducteur liant les deux protagonistes casse en cours de route pour ne devenir qu’un gimmick sans développement. Il y a tant d’idées de scénario ici qu’il est dommage qu’elles ne se fondent jamais vraiment dans le même film...

Les critiques de la Presse

  1. Nouvel Obs
    par Sophie Grassin

    Entre autocitations légères et références à Truffaut (« Baisers volés »), la réalisatrice livre une métaphore de sa relation avec Jérémie Elkaïm dans ce film « fée » main, qui respecte à la lettre l’ADN « donzellien ».

  2. Version Femina
    par Anne Michelet

    Il y a quelques chose de magique qui nous prend dans chacun des films de Valérie Donzelli. Et quand elle choisit des comédiens aussi doués que Valérie Lemercier et Jérémie Elkaïm, elle met forcément dans le mille.

  3. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    On retrouve le côté pop des images et de la bande-son façon Donzelli lors d’une première partie ébouriffante. Dommage que la seconde soit plus convenue même si celle-ci donnerait encore le tournis et une leçon de cinéma à bon nombre de productions françaises vues cette année.

  4. Toutlecine.com
    par Léo Pinguet

    Avec Valérie Donzelli rien ne se passe vraiment comme on l'avait prévu. Pourquoi ? Parce que Main dans la main a de la suite dans les idées, qu'à la différence de la production ordinaire, le film ne se réduit pas à son pitch sans que tout soit évident non plus.

  5. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que la cinéaste fait souffler un vent nouveau sur le cinéma français en brassant une multitude de références, un sens de l'émotion et du rire, et une BO magistrale. Elle est aussi la seule à confier à Jérémie Elkaïm des rôles forts, comme celui de ce miroitier qui se retrouve collé, par amour, à la directrice de l'école de danse de l'Opéra de Paris. On en redemande!

  6. Le JDD
    par Carlos Gomez

    Une fantaisie amoureuse signé Valérie Donzelli dont l'univers est attachant et drôle. Et qui parvient à rendre belle Valérie Lemercier en femme très amoureuse.

  7. Elle
    par Helena Villovitch

    Mieux qu'un cadeau voici un film : (...) des scènes dansantes jubilatoires, une Valérie Lemercier touchée par la grâce, une histoire d'amour ultra-attendrissante.

  8. Marianne
    par Danièle Heymann

    "Main dans la main" est donc une comédie burlesque et sentimentale, presque une comédie musicale (...) [avec] beaucoup de jolis moments, des digressions touchantes.

  9. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    Un homme et une femme aimantés par magie dans un conte délicat et tragi-comique.

  10. Télérama
    par Louis Guichard

    L'étrange rencontre d'une prof de danse et d'un miroitier, devenus littéralement inséparables. Comme la chanson d'Elli et Jacno, le troisième film de Valérie Donzelli brille par sa sentimentalité en banderole et son grain de provoc acidulée. Un film d'amour burlesque.

  11. Rolling Stone
    par Caroline Vié

    "Main dans la main" plaira à ceux qui prisent la légèreté de son trait et son humour vitaminé.

  12. Evene
    par Olivier De Bruyn

    Le film séduit et parfois passionne, mais, à trop rappeler son prédécesseur, il pâtit inévitablement de la comparaison.

  13. Critikat.com
    par Estelle Bayon

    Tout le monde attendait de pied ferme Main dans la main. Si ce troisième film n’est pas à la hauteur du précédent, souffrant des limites de sa fantaisie, il charme cependant par son évidente sincérité.

  14. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Valérie Donzelli filme Valérie Lemercier et Jérémie Elkaïm dans une comédie audacieuse qui rate hélas ses effets.

  15. Metro
    par Marilyne Letertre

    Le troisième film de Valérie Donzelli était attendu. Mais il n’est pas à la hauteur de La Guerre est déclarée. (...) Aussi improbable que prometteur, le couple Valérie Lemercier-Jérémie Elkaim déçoit, ne faisant croire à la fusion de leurs personnages qu’à de trop rares moments. En cause : cette fameuse gestuelle « copier-coller », plus artificielle que sensuelle et charnelle.

  16. Public
    par La rédaction de Public

    Valérie Donzellin raconte une fatale attraction avec un sens de l'humour décalé et une pincée de Jacques Demy. Etonnant !

  17. L'Express
    par Cédric Lépine

    C'est brillant, drôle et léger, jusqu'au moment où le rythme baisse.

  18. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    Malgré le talent des comédiens et la sincérité de la démarche, on a du mal à adhérer à ce pas de deux amoureux.

  19. Pariscope
    par Dimitri Denorme

    Pas si mal au final pour cette gentille bluette qu'on vous conseille bien évidemment d'apprécier "main dans la main" avec votre moitié.

  20. Voici
    par Ariane Valadié

    Dozelli filme la passion fusionnelle dans tous ses états sans reproduire le même emballement que pour "La guerre est déclarée".

  21. Les Fiches du cinéma
    par Michael Ghennam

    Après "La Guerre est déclarée", Valérie Donzelli défie les attentes en signant ce méli-mélo sentimental aussi brouillon que pêchu.

  22. Positif
    par Philippe Rouyer

    Malgré l'abattage des comédiens et l'indéniable réussite de certaines séquences qui peuvent justifier le détour (...) l'ensemble paraît un peu vain.

  23. Transfuge
    par Romain Blondeau

    Valérie Donzelli réaffirme son goût du collage pop (...) dont le charme, toujours opérant, masque néanmoins une fiction (...) plus inaboutie qu'à l'accoutumée.

  24. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Malheureusement, en dépit de quelques jolis moments et deux ou trois vérités sur la solitude qu’impliquent les cotes sentimentales mal taillées, l’ensemble ne nous prend jamais vraiment par la main.

  25. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Une aventure folâtre qui connaît des hauts et des bas. Les hauts sont faits de ce qui séduit dans la petite musique donzellienne : le fantasque de la narration, la légèreté de ton, les embardées chantées, les suprises de la grâce. Une excellente idée par surcroît : métaphoriser le coup de foudre entre les deux protagonistes par l'impossibilité de se détacher l'un de l'autre. Les bas tiennent à l'argument de la différence sociale, traitée avec une insouciance qui sape l'intérêt du sujet, et ne tombe pas, par ailleurs, au meilleur moment de l'état réel des rapports sociaux dans notre pays.

  26. Le JDD
    par Danielle Attali

    En dépit de l’énergie de Valérie Lemercier et de son alter ego, Jérémie Elkaïm, Main dans la main s’essouffle très vite par manque de chair, de sensualité, de sentiments vrais. Et finit par tourner en rond autour de son immaturité sans jamais réussir à la dépasser.

  27. Le Figaro
    par Jean-Luc Wachthausen

    Dans son troisième film, Valérie Donzelli disserte sur le coup de foudre mais se perd en chemin. (...) Faute d'intrigue, tout repose sur les personnages, qui sont, hélas, désincarnés.

  28. Libération
    par Clément Ghys

    Après le succès de «la Guerre est déclarée», Valérie Donzelli, sans reprendre son souffle, bifurque vers la comédie surréaliste, où le coup de foudre devient coup du sort.

  29. Excessif / TF1 News
    par La rédaction de Excessif / TF1 News

    Donzelli a beau se donner un second rôle de sœur un poil possessive et envahissante, elle n'arrive pas à masquer le fait que le film n'est au fond qu'un prétexte pour répéter à chaque scène son amour infini pour Jérémie Elkaim. Une fois encore, elle mise sur l'énergie pour faire illusion mais la faiblesse d'écriture (seconds rôles au mieux caricaturaux, au pire inexistants) et les effets-bricolo arty s'avèrent embarrassants. Plus encore que le narcissisme patenté de l'entreprise.

  30. Les Cahiers du cinéma
    par Jean-Philippe Tessé

    Le nouveau film de Valérie Donzelli ressemble fort à un accident de parcours (...) On espère vite retrouver la réalisatrice qu'on aime sur les singuliers chemins de traverses auxquels l'énergie légère et subtil de son cinéma la destine.