Les optimistes

"Les Optimistes", c’est une joyeuse bande de dames âgées fan de volley-ball qui forment une équipe afin de disputer leur premier match. On est a priori séduits par ces mamies sportives mais, passé la surprise, on regrette un certain manque de relief.

Un documentaire revigorant.

On se prend vite d'affection pour ces "Optimistes" communiquant leur bonne humeur au public. Il n'est pas impossible de se sentir l'âme d'un supporter en sortant ce film joyeux qui fait un grand pied de nez à la peur de vieillir.

L’espace d’un instant, on oublie leur âge, leurs problèmes de santé, la mort qui plane. Le sport devient un ultime moyen de se rencontrer et de s’élever. "Les Optimistes" sonne alors comme une ode à la perfectibilité.

Un message plein d'énergie, de malice et de rire, communicatif et positif, qui en ces temps difficiles met un peu de baume au cœur.

Sensible et délicat, le film évite bien des écueils et sonne très juste. Sa jeune auteure se préserve autant des mirages du jeunisme que d’une perception pathologique de la vieillesse.

"Les Optimistes" est un feel good movie émouvant et surtout revigorant sur une équipe dont le nom si bien choisi résonne comme une déclaration d’amour à la vie._

Côté mise en scène, c'est le vide sidéral. Mais le but de la réalisatrice est d'exalter ces Norvégiennes audacieuses. Mission accomplie : malgré des longueurs, la tendresse, constamment, l'emporte sur la mièvrerie.

C’est l’aplomb de la chose qui nous saisit, par son honnêteté : non seulement le film est bien le feel good movie qu’il promet dans sa promotion, mais il l’assume complètement.

Un documentaire béat qui oscille entre un burlesque gênant et une poésie frelatée.

Ce documentaire attachant met en scène des mamies hors du commun et dresse un portrait bienveillant qui s’attarde un peu trop sur les scènes de club, entre bavardages et confection de petits gâteaux. On aurait préféré les voir davantage sur le terrain, tant la prouesse sportive est miraculeuse.