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1968, en Australie. Trois soeurs aborigènes au joli filet de voix et leur cousine sont repérées par un musicien local, qui s’improvise imprésario. Il décroche pour elles un contrat au Vietnam où elles devront chanter de la soul pour les soldats américains. Ce film, labellisé « histoire vraie », a les défauts et les qualités de Dreamgirls, son modèle de narration : les chansons filent la pêche, les acteurs sont à leur place mais, par manque d’audace, on ne sort jamais des sillons et du sirupeux. Une comédie hélas plus Dionne Warwick que Tina Turner.
Toutes les critiques de Les Saphirs
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un joli petit bonbon aux couleurs chamarrées dont la promesse tenue d’une multitude de gouts allant de l’acidulé au trop sucré laisse augurer d’un réalisateur à suivre.
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L'aventure regorge de rebondissements, de chaleur et d'énergie. Dans ce mélange de comédie musicale et de fresque historique, quelque part entre "Good Morning Vietnam" et "Les Commitments", les miss " Saphirs " exultent, comme leurs interprètes.
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C'est un film plutôt sympathique, à la mise en scène conventionnelle, mais au scénario efficace, aux personnages bien campés et à la bande musicale évidemment euphorisante.
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Inspiré d’une histoire vraie, ce film jouissif sur quatre filles dans le vent est également l’occasion de dresser le portrait de l’Australie méconnue des années 70, bercée par la ségrégation. De quoi mêler habilement drame, passion et tour de chant, le tout dans une comédie musicale à mi-chemin entre « Les Blues Brothers », « Good Morning Vietnam » et « Dreamgirls » où l’on rit, pleure et chante.
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Entre guerre, racisme, amourettes et chansons, il y en a pour tous les goûts sans jamais développer de thème en particuliers. Et pourtant malgré ce manque de rigueur scénaristique et une mise en scène rappelant faussement "Ray" (...) Wayne Blair parvient à attendrir avec ses personnages colorés (...) mais sans pour autant laisser un souvenir intarissable.
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Pour son premier film, le cinéaste choisit le camp du film manifeste mémoriel et pacifiste, rappelant la violence xénophobe de cette époque (enfants « clairs » volés, population appauvrie, déracinée et ostracisée) mais sacrifiant quelque peu son contexte politique sur l’autel d’un charmant, mais consensuel, feel good movie à grand spectacle.
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Sans révolutionner le genre mais en révélant une page de l'histoire australienne, ce joli film est rythmé par des standards soul qui donnent la pêche.
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Autant dire qu’on connaît la chanson, même si la musique constitue l’unique intérêt de ce premier film, puisqu’on assiste à un mix édulcoré du Chemin de la liberté, de Dreamgirls, de Full metal jacket et de For the boys. Tout un programme ! Vous l’aurez compris, The Sapphires fait de la figuration au sein d’une sélection cannoise de très haute qualité dont il paraît difficilement compréhensible qu’il ait tapé dans l’œil de son délégué général Thierry Frémaux...
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"Les Saphirs" demeure un produit formaté, un ersatz de film sur un ersatz de groupe. Seul Chris O'Dowd (...) tire son épingle du jeu en manager débonnaire du groupe.
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Premier film de Wayne Blair, " les Saphirs " a un goût d'inachevé (...) reste un divertissement convenable boosté par la prestation de Chris O'Dowd (" Mes meilleures amies "), hilarant dans le rôle de l'imprésario raté.