Date de sortie 4 décembre 2019
Durée 80 mn
Réalisé par Christiane Spiero
Scénariste(s) Christiane Spiero
Année de production 2019
Pays de production France
Genre Film documentaire
Couleur Couleur

Synopsis

Les transformistes vivent dans l'attente de ce moment magique où sur scène ils deviennent femmes et idoles de la chanson. Hier médecin, styliste, libraire, agriculteur, enfant de la DASS, ils sont aujourd'hui comédiens, maquilleurs, danseurs, chanteurs, metteurs en scène... ils forment un microcosme de " soeurs ", uni quoique disparate. Pour tous, le transformisme a été une révélation et ils ont tout quitté pour exercer leur passion. Il y a des jeunes, des vieux, des beaux, des gros. Certains provoquent le désir, d'autres le rire. Certains font de la ressemblance, d'autres du burlesque. Certains sont féminins voire transgenres ou transsexuelles, d'autres redeviennent des hommes, dès la fin du spectacle. Souvent seuls, ils sont stars d'un milieu gay qu'ils attirent autant qu'ils repoussent. En dehors des paillettes et des lumières de la scène, ces artistes livrent leurs histoires et leurs espoirs, révélant avec une grande humanité l'écart entre le personnage public et leur vie privée.

Toutes les séances de Les Reines de la nuit

Critiques de Les Reines de la nuit

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Les « reines de la nuit », ce sont ces transformistes filmés par la documentariste Christiane Spièro, à la fois sur scène (costumés et sublimés en Dalida, Sylvie Vartan, Amy Winehouse, Liza Minnelli…) et à la ville, une fois démaquillés, à nu, sans public ni prejecteur. « Chez les transformistes, il y a des hommes virils, des efféminés, des “un peu ou beaucoup” opérés, des transgenres, des transsexuels, des jeunes, des vieux, des beaux, des laids, des maigres, des gros », explique la réalisatrice. Le film est une collection de portraits fins et précis, un panorama sensible où les différents intervenants se racontent face caméra. Tous sont issus de milieux différents, portés par des désirs divers, mais réunis par l’amour commun de l’illusion, du spectacle et de la liberté.