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Quêtes et enquêtes virevoltantes, de film en film, d’une jeune femme curieuse et baladeuse. Les deux fictions sont aussi poétiques que décousues, confrontant (essentiellement) l’héroïne à toutes sortes d’hommes, sur un mode parfois abrupt. Electron libre, Astrid (alias Louise ou Colette) titille, sautille, questionne et, tel le papillon, ne se fixe nulle part. Ses énigmes restent entières (...) Ces parcours dessinent un schéma singulier dans le cinéma français, en marge des intrigues rohmériennes, référence lointaine mais pas exclusive. L’omniprésente (à l’image) Astrid Adverbe est un troll gentil, à la fois agent de la circulation des sentiments et maelström d’égotisme. En tout cas, une figure suffisamment vibrante et provocante pour capter notre attention.