Toutes les critiques de Le scandale Paradjanov ou la vie tumultueuse d'un artiste soviétique

Les critiques de Première

  1. Première
    par Joachim Cohen

    Ce premier long métrage coréalisé par l’acteur Serge Avédikian, qui s’est attribué le rôle-titre, raconte la vie du cinéaste avant-gardiste arménien Sergueï Paradjanov persécuté par les autorités soviétiques pour subversion. Ce biopic tente un numéro d’équilibriste entre la narration linéaire propre au genre et l’illustration arty épousant les méandres de l’imaginaire excentrique de l’artiste démiurge. Le résultat ne convainc qu’à moitié tant la priorité est donnée à l’anecdotique au détriment d’une véritable progression dramatique.

Les critiques de la Presse

  1. Les Inrocks
    par J.B. Morain

    Cette évocation de Paradjanov, parfois un peu maladroite dans ses petites afféteries de cinéma, brille surtout par le regard bienveillant et la chaleur humaine qui s’en dégagent.

  2. Critikat.com
    par Marie Gueden

    Si la poésie affleure principalement dans les images mêmes des extraits de films de Paradjanov, et s’il ne s’agit pas ici de faire une proposition cinématographique rivalisant avec le maître, on appréhende pourtant le singulier rapport au monde de celui qui voyait la vie en couleurs, et que la prison, malgré son gris, n’a pas radicalement décoloré.

  3. Libération
    par Julien Gester

    De Paradjanov, dont sont ici dépeints surtout les tournages et les démêlés politiques, le film ventile un portrait en artiste à l’irrévérence bouffonne, toujours raffermi dans la certitude de son génie par les vexations reçues du pouvoir.

  4. Le Monde
    par La redaction du Monde

    Bien au-delà de l’exercice de style, le film-poème qu’ils en tirent est aussi une leçon d’élégance en matière de biographie : il avance la tête haute, mais avec la modestie au cœur.

  5. L'Humanité
    par Vincent Ostria

    Mêlant de façon ludique la vie et l’œuvre de Paradjanov, et reconstituant les tournages de ses films de manière saisissante, Avédikian ressuscite ce créateur fou, muselé par le régime soviétique.

  6. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Interprété avec beaucoup de tendresse par Serge Avédikian, Paradjanov apparaît comme un rebelle, un rêveur prenant tout à la légère, sauf l'art ! Serge Avédikian donne envie de revoir les films de Paradjanov. Mission accomplie, donc..