Toutes les critiques de Le Diable dans la Peau

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Deux frères, l’été, les vacances. Sous le soleil, une ombre plane car Jacques est un enfant « différent » qui vit dans son monde. À la rentrée, il intégrera une école spécialisée. Xavier, son aîné, se rebelle contre cette décision. À la joliesse des paysages, à la bonté des voisins fermiers et aux joyeuses balades à vélo répondent la tristesse d’un foyer brisé par la mort d’une mère, la colère d’un père et la violence d’un ado inconsolable. Par petites touches et sans complaisance, ce premier long chronique l’enfance et son mélange de tendresses et de rugosités

Les critiques de la Presse

  1. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Si son film fait souvent penser à un tableau, Gilles Martinerie n'appuie jamais le trait. La sobriété de l'ensemble voire son épure laisse place aux émotions le temps de s'épanouir en douceur, les rendant étonnamment violentes, à l'image de celles des héros.

  2. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Pour échapper à un père violent, à la perspective du pensionnat, deux enfants prennent la fuite. Gilles Martinerie les filme avec intensité, sans lyrisme, jusqu'à faire surgir l'émotion.

  3. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Violent et pudique comme ses personnages, ce drame de Gilles Martinerie accorde peu de réconfort à la fin de l'enfance, que le destin arrache à une nature quasi maternelle.

  4. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Cette chronique d'un ultime été joyeux frappe par sa maîtrise et son oppression lumineuse.

  5. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Sur un scénario qui insiste de manière trop voyante sur les rouages de la psychologie de l’adolescence instable et conflictuelle (violents rapports au père, défection des adultes), la caméra, dans un état de fébrilité en écho à celle des deux héros, filme à fleur de peau et avec une âpreté sauvage la solitude désespérée de cette révolte.

  6. Les Inrocks
    par La rédaction des Inrocks

    Avec l’élan propre aux premières fois, Gilles Martinerie arrive à faire sourdre parfois ses émotions, pour nous les donner à fleur de peau.

  7. Libération
    par Bruno Icher

    le Diable dans la peau ressemble ainsi à une grande mise en place, émaillée de quelques péripéties. Cette narration engourdie était sans doute indispensable pour donner à la dernière partie du film, d’une violence totalement secouante, une valeur de morale désespérée à cette histoire d’enfants perdus.

  8. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Il y a du Pialat dans ce récit à vif de deux enfances meurtries. Mais dans ce premier film aux airs de conte cruel, le réalisateur fait aussi la part belle à la nature corrézienne. Un mélange d'âpreté et de lyrisme qui en fait tout le prix.

  9. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Xavier et Jacques vivent à la campagne avec leur père, un homme violent. Quand il apprend qu'il va être séparé de son petit frère, Xavier se révolte. Ce premier film sensible et maîtrisé pâtit d'une écriture un peu convenue qui bride son inspiration poétique.

  10. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Le premier long d’un ancien collaborateur de Pialat, Breillat et Manuel Pradal. Sincère, parfois touchant, mais toujours en attente d’une forme de paroxysme qui ne vient pas.