-
Chaque été, ils vont de Marseille à Alger, et retour. De souche ou immigrés, ils racontent cet « entre-deux ». Une belle idée, formellement inaboutie.
Toutes les critiques de La Traversée
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Ce voyage est intelligent, lumineux, absolument magnifique.
-
On tourne un peu en rond, mais la candeur de certains, la tristesse des autres nous éclaire sur un déchirement que l'on soupçonnait à peine.
-
Passionnant documentaire sur l'immigration, l'identité, au travers d'une traversée Marseille-Alger bruissante de témoignages et de rencontres, à mille milles de tous les clichés. Une belle trajectoire humaine, à ne pas manquer.
-
La caméra explore par moments cet espace circonscrit et anonyme, marquant la relation de dépendance qui existe entre les paroles échangées et le cadre qui leur permet de naître. Elle ne quittera jamais cette bulle neutre pour mettre pied à terre : ce que chacun devient une fois arrivé à bon port, c’est encore une autre histoire.
-
(...) le savant dosage entre verbe et image, entre détails incidents et atmosphère générale, entre confidence et brouhaha, font de ce film sur l’immigration un chaleureux vivier.
-
La Traversée est un film profond, certes, mais c’est aussi un film très beau, sans qu’on puisse jamais le prendre en défaut de coquetterie ni d’esthétisme poseur. Il ondule sous une respiration calme et océanique, prenant soin de chacun des voyageurs dont il accouche le récit, bref ou long, triste ou gai.
-
Sur le ferry entre Marseille et Alger, des instants volés à ce temps suspendu entre la terre que l'on a quittée et celle que l'on a trouvée. Un florilège qui fait toucher la réalité de l'exil.
-
Cette série de témoignages confirme les liens indéfectibles qui unissent la France et l’Algérie par-delà les frontières. Intéressant, mais un peu trop court pour marquer les esprits.
-
Des tranches de vies puissantes traversent ‘La Traversée’. Seul bémol : si le minimalisme de sa mise en scène est appréciable, le film, au montage, aurait sans doute pu être davantage structuré, pour marquer la sensation d’allers et de retours incessants rythmant la vie de ces passagers. Au contraire, il donne plutôt un sentiment de répétition formelle, d’immobilité contemplative, océanique. Qui fonctionne, certes. Mais sans toute la subjectivité qu’on aurait aimé y trouver.