Toutes les critiques de La Religieuse portugaise

Les critiques de Première

  1. Première
    par Didier Roth-Bettoni

    Les amateurs de références culturelles d’un autre temps, de ferveur un peu mystique, de diction blanche et de liaisons forcées ou de champs/contrechamps à répétition dès que s’ébauche un dialogue, seront servis.

Les critiques de la Presse

  1. Les Cahiers du cinéma
    par Thierry Méranger

    La Religieuse portugaise sera donc une histoire passionnée d'étreintes et de réappropriations, réfléchissant tout à la fois les rapports de la France et du Portugal et le questionnement d'un artiste sur l'identité et la transmission. (...) ce cinéma de la prédestination nous offre alors, entre emphase et humilité, une singulière et précieuse liberté.

  2. Télérama
    par Jacques Morice

    Le film est une quête sentimentale, spirituelle et... linguistique. Ce que Green met en scène tient, aussi, à la distinction entre langue maternelle et langue d'adoption, à cette sensation étrange que l'on éprouve parfois vis-à-vis d'une langue étrangère et pourtant familière, une langue qu'on a l'impression d'avoir parlée dans une vie antérieure. Ici, c'est le portugais - un voyage en soi. Muito obrigado.

  3. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    La révélation est d'ailleurs ce qui anime le personnage principal de cette Religieuse portugaise, une actrice installée à Lisbonne pour les besoins du film. Dommage pourtant que Green semble un peu trop s'écouter, filmer et parler.

  4. Positif
    par Alain Masson

    Pour gâcher son ouvrage, il ne suffit pas de faire un emploi systématique des plans qui finissent comme ils commencent, sans personnages, (...) Green n'a dédaigné aucun de ces poncifs académiques (...) Cela n'empêche pas la Religieuse portugaise de présenter plusieurs aspects dignes d'admiration (...)

  5. A voir à lire
    par Marine Bénézech

    Dans La religieuse portugaise, pas un seul instant nous ne pouvons douter que nous sommes bien au cinéma mais il n’y a pas besoin que cela soit crédible, juste que cela soit vrai. C’est là toute la force du cinéma d’Eugène Green : une complexité textuelle, dans un récit qui s’étire au présent pour une œuvre inspirée et significative. Ou plutôt signifiante.

  6. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    [...]la grâce facétieuse d'Eugène Green redonne vie à la 'religieuse portugaise'. [...] On ajoutera que l'histoire du roman dont il s'inspire constitue à elle seule une saga qui le nourrit discrètement, sous les auspices de l'illusion et de la croyance...