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Outsider de l'été, cette préquelle de La Planète des singes ne faisait pas rêver a priori. Finalement, il se pourrait que ce soit notre favori. Dense, intense, précise, cette relecture crypto-révolutionnaire de Boulle se révèle un joli film d'action dialectique.
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Les effets spéciaux ne sont cependant pas le seul atout de ce film humaniste et spectaculaire. (...) c’est Andy Serkis, l’un des plus grands spécialistes des effets spéciaux numériques que la Terre a jamais porté.
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L'idée est excellente et le résultat fabuleux, tant au niveau scénario que la mise en scène. Incarnés par des acteurs selon la technique de Motion Capture, les singes sont d'un réalisme inouï.
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Brillant, rythmé, La Planète Des Singes : Les Origines s'appuie sur la prestation exemplaire d'Andy Serkis. L'acteur prend à bras-le-corps le rôle de ce Spartacus simiesque. On est loin de l'insipide remake signé Tim Burton en 2001.
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Que reste-t-il ici de la fable philosophique et apocalyptique d’origine ? Une série B plutôt réussie, maligne dans sa manière de raccrocher les wagons, jouant habilement avec les phobies bactériologiques et autres pandémies de ce début de siècle, nerveuse et efficace dans son exécution. Seule la mise en scène, uniquement construite autour des possibilités offertes par les images de synthèse, perd en intensité ce qu’elle gagne en virtuosité.
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un film écolo et plutôt pacifique où un peuple de dominés devient dominant sans presque verser une goutte de sang.
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Si le réalisateur rate quelques scènes clefs, il emballe une jolie métamorphose sur la chute d'un civilisation imbue d'elle-même et sur l'attitude des Américains vis-à-vis des pays en voie de développement .
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Dans la catégorie des blockbusters estivaux, cette Planète des singes est surtout un non-évènement cinématographique.
La Planète des singes : Les Origines
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