L'homme du Tai Chi

Également à l’affiche de 47 Ronin ce mois-ci, Keanu Reeves prolonge son escapade asiatique avec Man of Tai Chi. Si cette première réalisation de l’acteur témoigne d’un amour et d’un respect profond pour le film d’arts martiaux, le manque d’ambition de la forme et du récit finissent par avoir raison de notre bienveillance. Sur fond de combat convenu entre tradition et modernité, Man of Tai Chi déploie en effet bien trop poliment son cahier des charges. Les plus nostalgiques prendront ça pour un divertissement rétro acrobatique, les autres pour un nanar éculé et poussif.

Les combats sont spectaculaires, les cadrages sont bien réalisés et la BO est brûlante.

Keanu Reeves réactive l’art old school du kung-fu. Séduisant.

Sans Chen dans le rôle principal, Man of Tai Chi n’aurait pas ressemblé à ça.

1h40 d'action, de castagne et de combats bluffants ! L'esprit de Bruce Lee n'est pas loin ! Un baptême largement réussi pour Keanu Reeves qui prouve que malgré quelques années de vaches maigres, il n'a pas dit son dernier mot !

Un film d’arts martiaux ambitieux mais générique

Une pure fable emballée avec enthousiasme et savoir-faire, même si l'on regrettera un découpage un peu trop cut des combats chorégraphiés par Yuen Woo-Ping, et la volonté de Reeves de personnifier le méchant final alors que ses aptitudes pugilistiques ne sont clairement pas à la hauteur.

Première réalisation de Keanu Reeves, "Man of Tai Chi" ne dit rien de neuf par son scénario, mais les combats qu'il propose, filmés avec une variété de techniques étonnante, racontent une histoire passionnante à eux seuls.

Un mélodrame d’arts-martiaux timidement divertissant, des séances de combat impressionnantes qui compense l’intrigue dépassée et les performances médiocres.

Un bon début de carrière dans la réalisation pour Keanu Reeves.

Un coursier qui dispute des compétitions de Tai Chi est repéré par un homme mystérieux qui lui offre une fortune pour participer à des combats secrets, sollicitant le côté obscur de la force... Entre mythe faustien et série B chinoise, un film où tout est exotique, intrigant ou... kitsch.

A part les adeptes de ce genre de film qui vouent une fascination aux arts martiaux, qui va aller voir Man of Tai Chi ?

Le scénario peut presque paraître de trop, bien trop fébrile. Passionnés de combats et d’arts martiaux trouveront leur compte.

Tous comme les dialogues, ce film est drôle mais pas bon.

La carrière de Keanu Reeves en tant que réalisateur est très prometteuse.

On peut dire ce qu’on veut sur Keanu Reeves, il connait ses forces, c’est pourquoi il a choisi de réaliser un film d’arts-martiaux bien teinté comme premier long métrage.

Man of Thai chi pourra ravir par sa démarche sincère et ses combats réussis, le talent de conteur de Keanu Reeves s'avère en revanche beaucoup plus discutable.

Le projet est mû par un amour sincère de la série B.

Un épisode de The Ultimate Fighter a plus d’aplomb et de meilleures répliques.

Si Keanu Reeves demeure parfaitement inexpressif, il fait preuve, en tant que réalisateur de "Man of Tai Chi", de quelques intuitions sympathiques.

A partir d’un scénario prétexte qui oppose de manière binaire le bien et le mal, Keanu Reeves livre un divertissement sympathique dynamité par des combats incessants, mais un peu trop répétitifs. Simpliste.

Un premier essai pas très convainquant pour Keanu Reeves qui veut rendre hommage aux films d'arts martiaux. Malheureusement si les combats sont à la hauteur, le scénario lui ne tient pas la route...

Bruce Lee est bien loin. L'humour aussi. Reste une curiosité : le bruit très particulier de l'os qui se brise, répété à l'infini pendant 1h46.

Décevant, “Man of Tai Chi” l'est à plus d'un titre, qu'il s'agisse du scénario, famélique, ou d'une mise en scène sans personnalité ni brio. Signés Yuen Woo-ping, les combats valent néanmoins le détour.