Toutes les critiques de Gatsby le magnifique

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Fabrice Leclerc

    Gatsby le magnifique est un prodige visuel, une véritable leçon de cinéma, de reconstitution historique, de travail infini sur les décors et les costumes. Dans ce sens, le film est ébouriffant, parfois un peu trop peut-être. Mais Luhrmann a la grande intelligence, cette fois, de ne jamais laisser sa palette graphique prendre le pas sur l'humain. Il tisse ainsi la toile qui, peu à peu, contraint ses personnages à la faute, au renoncement, à la médiocrité. L'affrontement du quintette amoureux dans une scène dantesque et théâtrale est le clou du spectacle, porté par des acteurs magnifiques.

  2. Public
    par La rédaction de Public

    Quand Baz Lurhmann filme le chagrin des millionnaires, on est forcément dans la surenchère. Décors faramineux, foules gigantesques, mouvements de caméra hystériques et alambiqués, lyrisme bling-bling : tout ce qui caractérise le style du réalisateur australien est là. Bluffant pour les fans de Roméo + Juliette et Moulin Rouge, agaçant pour les autres.

  3. Daily Teleghaph
    par Robbie Collins

    Une signature des frères Coen : Enigmatique, enivrant et irrésistible.

  4. Irish Times
    par Donald Clarke

    Un retour réussi, une fois de plus les frères Coen se placent comme les réalisateurs les plus fiables de leur génération. Ce film est drôle quand il doit être triste et sérieux quand il doit être frivole.

  5. Guardian
    par Peter Bradshaw

    Un plaisir intense, un des meilleurs films des frères Coen.

  6. Richard Roeper.com
    par Richard Roeper

    Le plus bel essai à capter l’essence même du roman.

  7. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    C'est une somptueuse invitation au bal qu'on ne saurait refuser.

  8. Hollywood Reporter
    par Dave Calhoun

    Les Coens nous proposent une version sur l’histoire de la musique mélancolique, parfois cruelle et le plus souvent hilarante. Cette fiction nous renseigne parfaitement sur ce qui s’est réellement passé, mieux que les faits eux mêmes

  9. What Culture
    par Simon Gallagher

    Un film réfléchi et évocateur, tout comme la direction du duo de réalisateur, un résultat sobre et discret doté d’une touche de charme.

  10. Le Figaro
    par Jean-Luc Wachthausen

    On dit depuis toujours qu'il est difficile, voire impossible, de transposer à l'écran l'univers romantique, secret et désespéré de Scott Fitzgerald. Baz Luhr­mann relève le défi, non sans panache. (...) Dans cette débauche de luxe et de décadence, de corruption et d'in­nocence, de flots d'argent et d'alcool, Leonardo DiCaprio apporte au film son épaisseur humaine, la puissance de son jeu, son charisme. Autrefois Roméo chez le même Bazz Lhurmann, il ­confère à ce Gatsby, qui rêve de réinventer sa vie, une dimension tragique, très fitzgeraldienne.

  11. Le JDD
    par Barbara Théate

    On peut en effet s'agacer devant les effets spéciaux qui donnent un aspect artificiel aux décors lointains et aux mouvements des personnages, trouver la 3D inefficace, sauf pour les scènes de fêtes. Ou alors se laisser porter par la géniale intrigue de Fitzgerald – adaptée ici avec plus ou moins de fidélité – et par une distribution impeccable, dont la performance de Leonardo DiCaprio.

  12. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Du plus gracile des candidats au titre de grand roman américain, Baz Luhrmann a fait le plus gros, le plus difforme des longs-métrages. Il en va de ce Gatsby le Magnifique numérique et en relief comme de ces vieillards obèses dans lesquels on peine à discerner la beauté et la grâce qui furent les leurs. On peine et on y parvient pourtant. Voilà pourquoi la vision de Gatsby le Magnifique, (...) suscite une émotion inattendue, faite d'admiration pour une entreprise démesurée, de nostalgie pour un film qui ne sera jamais et d'un attachement pour l'incarnation dense et délicate de Jay Gatsby par Leonardo DiCaprio.

  13. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Ce Gatsby tout neuf n’a pas peur d’être aussi explicite que possible, ce qui peut sembler la rançon à payer pour que ça marche (la version de 1974 misait davantage sur une atmosphère pleine de flottements, et s’était plantée au box-office). L’histoire supporte, en fait, très bien cet effort de clarification des enjeux. Mais le film perd quand même là un peu d’ambiguïté, un peu de mystère. La tragédie fondamentale du personnage est rendue tellement palpable qu’on regarde vraiment d’un peu loin les scènes de fêtes géantes qui se donnent dans sa propriété. Pas si spectaculaires que ça, d’ailleurs. Pas si endiablées. Comme si Baz Luhrmann était gagné par le désespoir profond de toute cette affaire. Une bonne nouvelle.

  14. Globe and Mail
    par Rick Groen

    Une formidable adaptation qui met bien en avant l’excellence de cette œuvre cinématographique mais aussi le génie puisée du roman.

  15. Têtu
    par Louis Maury

    Baz Luhrmann, c’est la fantaisie de Strictly Ballroom, le romantisme pop de Romeo + Juliet, le délire musical de Moulin rouge, la saga XXL de Australia. Son Gatsby est en phase avec cette filmographie: excessif et tonitruant!

  16. Variety
    par Scott Foundas

    Un film enjoué, évocateur et réaliste qui ne s’attardent pas sur les circonstances historiques de la période donnée contrairement à la plupart des biopics.

  17. Hollywood Reporter
    par Todd Mc Carthy

    Une fiction marquante sur la scène folk des années 60 réalisée par les frères Coen.

  18. USA Today
    par Claudia Puig

    Frénétique et trop travaillé, le nouveau film de Baz Luhrmann est une sottise extravagante.

  19. Entertainment Weekly
    par Owen Gleiberman

    Ce film est réalisé avec habileté, plutôt bien inspiré mais vraiment frustrant.

  20. A voir à lire
    par Bruno Rit

    Gatsby le magnifique prend une toute autre tournure une fois son enjeu principal définitivement abordé - l’histoire d’amour impossible entre une femme mariée et un homme au passé trouble. Car si le film regorge de thématiques qui ne seront finalement que peu développées (l’argent, la responsabilité), force est de constater que Luhrmann sait faire parler ses personnages tourmentés par la passion, qu’elle soit amoureuse ou amicale. En ce sens, Gatsby le magnifique parvient à convaincre par la force des sentiments, fantasmatiques mais réels, qu’il expose avec simplicité et retenue - ce que nombre de films du genre n’arrivent jamais à faire.

  21. Critikat.com
    par Carole Millerili

    Après de longs mois d’attente et une sortie maintes fois décalée, l’adaptation tant attendue du roman de F. Scott Fitzgerald est arrivée en fanfare sur le tapis rouge cannois. Mais le spectacle si longtemps retardé a fait naître un désir qu’il ne parvient pas à satisfaire. Avec un casting de rêve et un budget pompeux, Luhrmann construit un film fascinant mais brouillon : Gatsby c’est lui, l’imposteur sublime.

  22. Ecran Large
    par Stéphane Argentin

    Sans pour autant être aussi passionné et passionnant que ses précédents longs, Baz Luhrmann nous offre un nouveau mélodrame haut en couleurs et en chansons.

  23. MSN Movies
    par William Goss

    Même si on considère ce long métrage comme un projet mineur, ça n’enlève en rien le plaisir qu’on a à le regarder. On peut admettre que cette représentation de la scène folk des années 60 à Greenwich Village s’améliore au fur et à mesure du film.

  24. The Atlantic
    par Christopher Orr

    Le problème majeur avec la réalisation de Luhmann est que lorsque son adaptation est divertissante ce n’est pas du Gatsby et que lorsque ça colle vraiment à l’image de Gatsby, ce n’est plus divertissant.

  25. Detroit News
    par Tom Long

    Un film détaché dans le bon et le mauvais sens du terme, vous serez certainement impressionnés mais vous ne serez pas bouleversés.

  26. Washington Post
    par Ann Hornaday

    Malgré des instants pertinents et des efforts évidents pour que le personnage de Gastby crève l’écran, nous n’arrivons pas à le saisir.

  27. Screen International
    par Tim Grierson

    Le duo de réalisateur met en scène un protagoniste trompeur, qui présente beaucoup de défauts mais, à la finalité, l’étude de personnage est impressionnante et nuancée grâce à la performance incroyable de Oscar Isaac.

  28. Boston Globe
    par Ty Burr

    Leonardo Di Caprio nous donne du vrai Gatsby, sûr de lui, il est vraiment magnifique. Cependant la fin est idéalisée et casse la vision du roman de Fitzgerald.

  29. Philadelphia Inquirer
    par Steven Rea

    Le roman de Fitzgerald a connu plusieurs adaptations médiocres mais aucunes d’elles n’a été aussi mal évaluées que celle-ci.

  30. Rolling Stone
    par Peter Travers

    Il y aura sûrement des films moins bons que Gatsby cet été mais celui-ci sera la plus grosse déception.

  31. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    Gatsby le Magnifique a comme un goût de réchauffé, concocté par un chef qui s’entête à reproduire les mêmes recettes sans prendre en compte l’évolution de son temps. Il ne parviendra pas à dépasser le mythe construit par Fitzgerald, mais a le mérite d’en avoir crée un nouveau ; Leonardo DiCaprio, sans aucun doute.

  32. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Tout en devient vite empesé, sans vie, sans enjeux, sans empathie. Luhrmann vidant en même temps de sa substantielle moelle un livre prophétique sur les États-Unis de l'après-guerre entre cynisme et mirage oublié du nouveau monde.

  33. Evene
    par Etienne Sorin

    Baz fait péter les basses et les couleurs criardes d’un New York années 20 numérique et fantasmatique. Beaucoup de bruit pour rien. Et quand le réalisateur australien mouline moins vite, la romance tragique et sa mise en scène laissent apparaître leurs faiblesses – voir les retrouvailles entre Gatsby et Daisy autour d’un thé, jouées et filmées comme dans une romcom badine et banale.

  34. Miami Herald
    par Connie Ogle

    Un échec qui aurait pu au moins être une erreur harmonieuse.

  35. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    A l'arrivée, il faut quand même un vrai temps d'adaptation avant d'entrer dans ce barnum kitsch de plus de deux heures. Comme à une soirée où tout le monde s'amuse, sauf vous. On goûtera les audaces stylistiques selon sa sensibilité. Mais une chose est sûre : Baz Luhrmann conforte sa réputation de chef d'orchestre en inventant un spectacle presque aussi flamboyant et glamour que "Moulin-Rouge" en son temps; en dressant des ponts entre différentes cultures; en créant un torrent d'impressions subjectives.

  36. Chicago Reader
    par J.R. Jones

    Baz Luhrmann est le réalisateur le moins approprié pour adapter cette histoire si délicate, ne parlons pas de la 3D…

  37. Christian Science Monitor
    par Peter Rainer

    La sensibilité de Fitzgerald est tout en nuance, il y a de l’acier dans sa mélancolie. Avec Luhrmann, tout, même les scènes intimes se transforment en fête de mardi gras.

  38. Les Inrocks
    par Emily Barnett

    Baz Luhrmann aux manettes + Leonardo DiCaprio dans le costume de Gatsby : on redoutait la pièce montée indigeste. Finalement, la crème est délicieusement fouettée. Portée par une BO et des acteurs géniaux, l’adaptation pyrotechnique et en 3D du chef-d’œuvre de Francis Scott Fitzgerald se révèle une bonne surprise.