-
Quand elle chante, un sourire radieux éclaire son visage. Déficiente mentale, Gabrielle a l’oreille absolue. Amoureuse de Martin, elle va devoir affronter les préjugés... Sur le papier, voilà un film inattaquable qui, sous sa cuirasse d’humanité et de tolérance, en appelle à la générosité de chacun. Le problème, c’est que Louise Archambault n’opte jamais totalement pour la fiction. Les meilleures scènes sont ces instants volés à l’institut spécialisé où évoluent Gabrielle et Martin, dont l’histoire d’amour apparaît un peu trop fabriquée.
Toutes les critiques de Gabrielle
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Depuis sa sortie au Québec, le film caracole à côté des blockbusters. Belle et juste récompense d’un public touché par la grâce, la lumière et l’optimisme d’un film extraordinaire.
-
Film lumineux sur l’amour, la vulnérabilité et la force de personnages handicapés, transcendés par l’art, à l’intérieur d’une chorale.
-
(...) le film rayonne (...), transmis avec beaucoup de vérité et de cœur par la réalisatrice.
-
Ce film québécois dresse le portrait d’une jeune fille de 22 ans pas comme les autres, qui rêve juste d’un peu d’indépendance, et aborde le handicap sans misérabilisme à travers une resplendissante et très attachante histoire d’amour.
-
Louise Archambault traite son sujet et ses personnages avec une rare délicatesse et l’émotion pointe souvent son nez.
-
On craque pour cette histoire entre mélo et documentaire qui éveille notre regard à la différence.
-
Gabrielle un feel-good movie intelligent sur un amour hors normes entre deux jeunes handicapés mentaux. Malgré un ton parfois trop mélodramatique, la réalisatrice québécoise parvient à transcender la matière sociétale de son sujet pour construire un film doux et empathique, dont les enjeux dépassent la singularité de ses acteurs.
-
Un petit moment de grâce.
-
Il passe, l'espace d'un instant, toute la douceur et la beauté du monde. (...) Louis Archambault s'attache à ces "inséparables" avec une délicatesse rare, cerne au plus près leurs sentiments (...) sans jamais juger les adultes, souvent embarrasés, qui les entourent.
-
Il y a de très belles scènes et de très beaux moments chantés dans ce film canadien qui mêle documentaire et fiction. Gabrielle Marion-Rivard y joue son propre rôle au côté d’un acteur professionnel, Alexandre Landry, qui s’est mis, avec une belle finesse, au diapason de sa partenaire. En dépit d’une fin qui s’étire un peu, le résultat, souvent émouvant, est d’une grande justesse.
-
Naviguant entre le documentaire sensible et la fiction sentimentale, ce film québécois pose la question du droit à disposer d’eux-mêmes de ces adultes en léger handicap mental. Vous n’oublierez jamais ces Roméo et Juliette pas comme les autres.
-
Sans jamais se caricaturée, cette histoire de passion, normale et hors norme, explore des terrains inconnus. Une romance poignante et tonique.
-
Tout le monde est ému par cette histoire : les spectateurs, mais aussi la réalisatrice, qui aime tant ses personnages qu'elle en oublie son intrigue, par moments...
-
(...) la peur de la facilité mélodramatique l'amène à tout mettre en sourdine. C'est cette pulsion du coeur, nerveuse et échevelée, qui fait défaut à "Gabrielle" et peine à nous toucher.
-
Autour de la question du handicap, Louise Archambault dilue ses vertus documentaires dans un récit angélique et attendu. Reste l'enthousiasme et l'investissement sans failles de Gabrielle Marion-Rivard.