-
Bien sûr, puisqu’il est ici question de combats de rues à mains nues, la référence à Fight Club va s’imposer. Pourtant, c’est plutôt du côté de Rocky qu’il faudrait chercher tant l’essentiel du film de Dito Montiel réside dans sa profonde détermination sociale : l’utilisation de la violence par son jeune héros est une manière d’échapper au monde d’où il vient. La parenté avec le destin de Rocky Balboa, usant de ses poings pour entrer dans l’ascenseur social, n’est donc pas fortuite. Dans ce registre, Fighting remplit très honnêtement son contrat, sans grande originalité dans la manière de filmer les scènes de combats mais avec une belle efficacité. Dernier atout de ce petit film franchement sympathique : Channing Tatum, sexy, charismatique et convaincant dans ce rôle de vendeur à la sauvette cherchant son salut dans la bagarre...
Toutes les critiques de Fighting
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Encore un film de baston bas du front signé par un tâcheron ? Pas du tout ! Certes, on suit le classique parcours d'un jeune et naïf bodybuildé d'Alabama qui découvre le combat de rue à Brooklyn. Mais les acteurs ne se contentent pas de donner des pains (on mise notre chemise sur Channing Tatum, qui a la carrure d'un Matt Damon), les dialogues se révèlent moins ridicules que prévu et la mise en scène affiche une surprenante vigueur. Ce Rocky des années Obama donne envie de découvrir le premier film de Dito Montiel, A guide to recognizing your saints, chronique de sa tumultueuse jeunesse new-yorkaise, que la critique américaine a comparé aux premiers Scorsese.
-
Une sorte d'arrière-plan semble donc s'esquisser dans le film, dont les promesses ne seront pas tenues.
Le reste est hélas à l'avenant, ni l'histoire d'amitié, ni l'histoire d'amour, ni même les combats régulièrement filmés ne dépassant le stade de l'esquisse et du cliché.
Dito Montiel, le réalisateur de ce film, étant aussi écrivain et musicien, peut-être devrait-il se résoudre à choisir une spécialité.