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Un beau documentaire, sensible et édifiant.
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« C’est un procès dont on ne connaît jamais le verdict », constate résigné l’un des cinq migrants dont le film fait le portrait dans cette enclave espagnole au Maroc, trait d’union entre les continents africain et européen.
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La trajectoire de cinq migrants dans l'enclave espagnole au nord du Maroc. Une découverte saisissante du purgatoire des damnés de la Terre
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Premier long métrage documentaire de Jonathan Miler et Loïc H. Rechi, chercheurs d’inaccessible aux marges de nos sociétés, Ceuta, douce prison est un film sensible et profond, qui dit toute la détresse de ces damnés cachant dans leurs silences, leurs regards et leurs sourires ce que leur dignité leur interdit d’avouer.
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Documentaire captivant dans la ville de Ceuta, enclave espagnole en territoire marocain, où échouent des milliers de candidats à l'immigration, en attente d'une expulsion ou d'un précieux laissez-passer.
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A la fois pudique et frontal, ‘Ceuta, douce prison’ ressemble, comme son titre, à un oxymore – refusant la simplicité d’un discours univoque pour retranscrire la complexité du réel. D’un réel qui frappe à notre porte. Et mérite, légitimement, d’être entendu.
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Un documentaire sincère, sans état d'âme, reflet de l'actualité, où la survie psychologique et la volonté sont au premier plan.
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“Ceuta, douce prison” agit comme une mise à nu de la fascination qu'exerce l'Europe, mais qui n'est pas une réalité tangible : plutôt un ailleurs chargé de porté tous les rêves.
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La mise en scène du film est intéressante puisque le film avance en fonction des saisons qui passent. Ce qui nous laisse à penser que le temps leur échappe totalement, il est indéterminable. Un film avec des scènes très longues - au risque de perdre le spectateur - afin de nous faire ressentir la vison des migrants sur leurs propre vie (long regard, des gestes quotidiens...). Un parti pris bien affirmé qui fera parlé longtemps de ce film afin que les mentalités changent. Un appel à la liberté est lancé.
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Loïc H. Rechi et Jonathan Millet sont partis à leur rencontre et ont construit leur film autour de cinq portraits de migrants de Ceuta, dignes et attachants, qui dessinent en creux la dimension kafkaïenne de cette anomalie administrative, et plus généralement celle de la politique migratoire européenne actuelle. Ceuta, douce prison n'est pas le premier film sur les candidats à l'Europe. La modestie de son parti pris n'est pas un défaut, mais elle rappelle en creux d'autres films, plus forts, faits ces dernières années sur la même réalité.
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un grand zapping un peu foutraque, au risque de s’éparpiller. Du coup, on est loin du grand film, mais la richesse du sujet et la puissance des témoignages atténuent régulièrement la fragilité du point de vue.
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Un documentaire sincère, sans état d'âme, reflet de l'actualité, où la survie psychologique et la volonté sont au premier plan.
Ceuta, douce Prison (Documentaire)