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Caetano traite cette matière réaliste avec un style qui doit beaucoup au film noir. Contrairement à son dernier film, Buenos Aires 1977, qui soumettait un contenu politique aux règles du film de terreur, Bolivia est une réussite, par l'acuité de son regard, sa concision.
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Semi-huis clos à l’ambiance étouffante, ce film en noir et blanc et au style épuré nous offre un portrait sans concession de Buenos Aires (Capitale de l’Argentine). Au-delà du simple portrait d’un immigré clandestin, on découvre un milieu d’ouvriers prêts à tout pour défendre leur place. Adrien Caetano réalise ici un conte noir sur la société sud américaine, où à travers le destin de Freddy la question du racisme prend toute son ampleur. Et comme l’espoir d’un nouvel Eldorado diminue au cours du film, le film se fait de plus en dur annonciateur d’une fin tragique…