Attendu le 5 mars prochain dans les salles obscures avec son premier film N’importe qui, le trublion, découvert grâce à ses gags postés sur la toile, a taclé le monde du petit écran dans Télé 7 Jours.
Tout n’est pas rose entre Rémi Gaillard et la télévision. Le Montpelliérain de 39 ans, devenu mondialement célèbre grâce à ses gags filmés qui lui ont permis de dépasser le milliard de vues sur YouTube, accuse en effet certaines émissions d’avoir pillé purement et simplement ses idées de sketchs. Il explique ainsi à nos confrères de Télé 7 Jours : "Le pillage a débuté avec Michaël Youn pour son Morning Live sur m6. Il continue avec NRJ 12 qui diffuse mes gags sans me prévenir !"Il poursuit en affirmant : "Attention, je n’ai rien contre la télé. J’admire Christophe Dechavanne. Mais aujourd’hui, elle s’assèche par manque d’audace. Elle est obsédée par l’autopromotion et tout y est super !" Interrogé sur le succès de The Voice, il réplique : "Mais pour cette émission que les ados regardent d’ailleurs en ligne, combien de programmes et contenus vides ? Résultat : les jeunes, pas dupent, migrent sur internet. Dans vingt ans, il aura écrasé la télévision."Après avoir marqué les esprits en piégeant l’émission de TF1 Confessions Intimes, Rémi Gaillard s’apprête à prendre d’assaut les salles obscures avec son premier film distribué dans 30 pays ; une comédie dans laquelle il tient son propre rôle. "Un ami, Jean-François Richet, m’a convaincu. Avant, j’avais décliné de nombreuses propositions, explique-t-il. C’est un film à petit budget qui raconte l’histoire d’un mec, moi, qui ne peut pas s’empêcher de faire n’importe quoi. Je m’y amuse avec une séquence inédite où, déguisé en pigeon géant, je sème la pagaille chez un laveur de voitures. Sur YouTube, l’extrait a déjà été vu plus de 7.5 millions de fois. (…) Si le film a du succès, tant mieux. Si je me plante, qu’importe. Je n’abandonnerai pas ma passion : déconner sur la toile !"
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