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Selon TV Magazine, les six candidats à la primaire socialiste s'affronteront lors d'un débat télévisé dans le courant du mois de septembre. Une information confirmée par le Parti Socialiste au site TéléObs.

Selon TV Magazine, les six candidats à la primaire socialiste s'affronteront lors d'un débat télévisé dans le courant du mois de septembre. Une information confirmée par le Parti Socialiste au site TéléObs.Alors que la primaire socialiste sera ouverte à tous les électeurs français, il pourrait sembler normal que les différents candidats passent l'épreuve aussi redoutée que nécessaire du débat télévisé. Pourtant, au départ, Martine Aubry, toujours aussi méfiante envers les médias, n'était pas favorable à ce débat. Elle a changé d'avis depuis que son principal rival, François Hollande, se détache dans les derniers sondages (Ifop pour France Soir le 2 août 2011) .Ainsi, après avoir reçu l'accord de principe des cinq autres candidats en lice (Ségolène Royal, François Hollande, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Jean-Michel Baylet), elle a mandaté Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim, pour démarcher les chaînes de télévision. Ce débat devrait être organisé à la mi-septembre, soit deux semaines avant le premier tour de la primaire qui aura lieu le 13 octobre 2011.Les chaînes répondent présentesAinsi, selon TV Magazine, France 2, France 3, BFM TV, i>télé mais aussi Europe 1 et RTL ont déjà fait savoir qu'ils couvriraient l'intégralité ou une partie du débat. Les chaînes LCI et LCP se sont également dites intéressées sans pour autant négocier concrètement avec le Parti Socialiste.Dans un premier temps, les six candidats devraient exposer à tour de rôle leur projet, bénéficiant tous du même temps de parole. Une fois leurs programmes exposés, le débat arbitré par des journalistes politiques pourrait commencer.En cas de second tour, un deuxième débat sera organisé selon le même modèle entre les deux derniers candidats encore en lice. Reste à savoir si l'organisation de ce débat rentre dans la logique du "Tout sauf Hollande". Faisant la course en tête, c'est bien le président du conseil général de Corrèze qui a le plus à perdre dans un tel débat. Avec le même temps de parole que ses adversaires, il descendrait du piédestal sur lequel le place actuellement les sondages. Pour autant, refuser l'affrontement le fragiliserait tout autant auprès de l'opinion.