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PHOTOS - Longue peine sur France 2 : Romane Bohringer : "Je suis toujours à l’affût d’histoires fortes"

Longue peine sur France 2 : Romane Bohringer : "Je suis toujours à l’affût d’histoires fortes"

Après Nos enfants chéris et Blanche Maupas, l?actrice <strong>Romane Bohringer</strong> revient dans un rôle dramatique, celui de Mireille Hartmann, compagne d?un détenu impliqué dans une prise d?otages, dans le téléfilm <strong>Longue peine</strong> diffusé ce soir sur <strong>France 2</strong>. Elle a accordé une interview à nos confrères de Télé 7 jours. <strong>Vous incarnez Mireille Hartmann, la compagne d?un détenu, venue lui dire qu?elle le quitte, mais les circonstances vont l?obliger à mentir?</strong> Son compagnon s?est mutiné avec deux autres détenus et ont pris en otage plusieurs personnes. Le directeur de la prison demande à Mireille d?intervenir pour calmer son ami et le persuader de se rendre. Pour cela, elle va l?assurer de son amour. Le scénario parle d?une double violence : celle des détenus et celle du milieu carcéral. Le personnage féminin que j?incarne est une victime collatérale de ce monde dur. Elle est prise dans une machine qui la dépasse. <strong>Qu?auriez-vous fait dans la même situation ?</strong> Je ne me projette pas ainsi. Je ne suis qu?interprète. J?essaie de raconter une histoire. Ce qui m?a touchée c?est la grande violence qui émane de ces hommes et celle qu?on leur fait subir. Cela nous interroge sur la façon de l?apaiser plutôt que de l?accroître. <strong>Pourquoi avoir accepté de jouer ce huis clos sombre et difficile ?</strong> Je suis toujours à l?affût d?histoires fortes. La peine de mort est abolie en France depuis 30 ans. Pour autant, elle reste un sujet de société majeur qui ressort à chaque fait divers grave. <strong>Que pensez vous de la peine de mort ?</strong> Je suis absolument ravie d?être née dans un pays où elle est abolie. <strong>Comment s?est déroulé le tournage ?</strong> Très dense, mais cela ne veut pas dire que ce fut éprouvant. Nous ne sommes que des acteurs et tout s?arrête chaque soir. Ce n?est pas parce que l?on interprète des histoires tragiques que l?on vit des moments tragiques. Nous sommes là comme des passeurs. Chaque tournage donne lieu à de très belles rencontres et des moments très joyeux malgré tout. <strong>On ne vous voit plus au cinéma. C?est votre récente maternité qui vous a éloigné des plateaux ?</strong> Non, c?est parce que j?ai beaucoup joué au théâtre. Ça fait un an et demi que je suis en tournée avec les pièces de Labiche, 29 degrés à l?ombre et Embrassons-nous Folleville. <strong>Vous allez avoir un deuxième enfant. La maternité, qu?est-ce que cela représente pour vous ?</strong> J?attendais cela depuis de nombreuses années. Quel bouleversement de mettre au monde un enfant ! C?est une interrogation de tous les moments. Ma première fille, Rose, a deux ans. Je ne suis pas plus sereine pour autant. C?est une page qui s?ouvre avec de nouvelles questions. Et de nouveaux bonheurs.&nbsp; Interview Marie Anne GONGORA, journliste au magazine Télé 7 jours.

Après Nos enfants chéris et Blanche Maupas, l’actrice Romane Bohringer revient dans un rôle dramatique, celui de Mireille Hartmann, compagne d’un détenu impliqué dans une prise d’otages, dans le téléfilm Longue peine diffusé ce soir sur France 2. Elle a accordé une interview à nos confrères de Télé 7 jours.Vous incarnez Mireille Hartmann, la compagne d’un détenu, venue lui dire qu’elle le quitte, mais les circonstances vont l’obliger à mentir…Son compagnon s’est mutiné avec deux autres détenus et ont pris en otage plusieurs personnes. Le directeur de la prison demande à Mireille d’intervenir pour calmer son ami et le persuader de se rendre. Pour cela, elle va l’assurer de son amour. Le scénario parle d’une double violence : celle des détenus et celle du milieu carcéral. Le personnage féminin que j’incarne est une victime collatérale de ce monde dur. Elle est prise dans une machine qui la dépasse.Qu’auriez-vous fait dans la même situation ?Je ne me projette pas ainsi. Je ne suis qu’interprète. J’essaie de raconter une histoire. Ce qui m’a touchée c’est la grande violence qui émane de ces hommes et celle qu’on leur fait subir. Cela nous interroge sur la façon de l’apaiser plutôt que de l’accroître.Pourquoi avoir accepté de jouer ce huis clos sombre et difficile ?Je suis toujours à l’affût d’histoires fortes. La peine de mort est abolie en France depuis 30 ans. Pour autant, elle reste un sujet de société majeur qui ressort à chaque fait divers grave.Que pensez vous de la peine de mort ?Je suis absolument ravie d’être née dans un pays où elle est abolie.Comment s’est déroulé le tournage ?Très dense, mais cela ne veut pas dire que ce fut éprouvant. Nous ne sommes que des acteurs et tout s’arrête chaque soir. Ce n’est pas parce que l’on interprète des histoires tragiques que l’on vit des moments tragiques. Nous sommes là comme des passeurs. Chaque tournage donne lieu à de très belles rencontres et des moments très joyeux malgré tout.On ne vous voit plus au cinéma. C’est votre récente maternité qui vous a éloigné des plateaux ?Non, c’est parce que j’ai beaucoup joué au théâtre. Ça fait un an et demi que je suis en tournée avec les pièces de Labiche, 29 degrés à l’ombre et Embrassons-nous Folleville.Vous allez avoir un deuxième enfant. La maternité, qu’est-ce que cela représente pour vous ?J’attendais cela depuis de nombreuses années. Quel bouleversement de mettre au monde un enfant ! C’est une interrogation de tous les moments. Ma première fille, Rose, a deux ans. Je ne suis pas plus sereine pour autant. C’est une page qui s’ouvre avec de nouvelles questions. Et de nouveaux bonheurs. Interview Marie Anne GONGORA, journliste au magazine Télé 7 jours.