Depuis le clash qui a opposé samedi soir dernier pendant la diffusion de On n'est pas couché sur France 2, un journaliste de libération et Audrey Pulvar au sujet de sa légitimité à interroger des invités politiques de l'émission alors qu'elle est désormais compagne de ministre, la journaliste est sur la sellette.
Déjà mercredi dernier, Audrey Pulvar a fait ses adieux à France Inter ou elle animait le 6/7. En commun accord avec la chaîne de radio, la journaliste a décidé de quitter l'émission suite à la nomination au gouvernement de son compagnon, Arnaud Montebourg, devenu ministre du Redressement productif. Mais la question se posait toujours sur sa place dans l'émission de Laurent Ruquier sur France 2, On n'est pas couché.Souvent amenée à être face à des hommes politiques durant l'émission, surtout en cette période de campagnes, Audrey Pulvar n'avait, pour certains, plus sa place dans On n'est pas couché. D'ailleurs pendant l'émission diffusée samedi soir, où Audrey Pulvar et Natacha Polony interviewaient Harlem Désir, numéro 2 du PS, et Louis Aliot, vice président du FN, certains internautes se sont indignés sur les réseaux sociaux, en particulier Jean Quatremer, journaliste à Libération.France Télévisions a donc décidé de réagir suite à cette affaire. Dans le Parisien, le groupe révèle ne pas vouloir prendre de décision trop hâtive quant au sort d'Audrey Pulvar. Cette dernière ne sera d'ailleurs plus amenée à être face à des invités politiques d'ici la fin de la saison. "Il n'y aura plus d'invités politiques dans l'émission pendant la campagne des législatives" révèle France 2 au Parisien. "Après il ne restera plus qu'un ou deux numéros d'On n'est pas couché, avant l'été. On ne prendra pas de décision hâtive et on discutera avec la production de ce qu'on fera à la rentrée".Le "problème" semble donc réglé pour le moment. Ensuite, la saison prochaine, Audrey Pulvar pourrait bien rejoindre entre autres, Anne Sinclair et Valérie Trierweiler, dans la catégorie des journalistes obligées de mettre leur carrière entre parenthèse en faveur de leur compagnon.
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