Le tribunal arbitral a interdit à Geneviève de Fontenay d’organiser le concours Miss Nationale. La dame au chapeau annonce pourtant le maintien de la manifestation. Mais sans elle... Elle a accordé quelques mots à Télé 7 jours.
Le tribunal arbitral a interdit à Geneviève de Fontenay d’organiser le concours Miss Nationale. La dame au chapeau annonce pourtant le maintien de la manifestation. Mais sans elle... Elle a accordé quelques mots à Télé 7 jours. La décision est tombée comme un couperet le 7 novembre dernier. La justice interdit à Geneviève de Fontenay d’organiser le 4 décembre prochain son deuxième concours Miss Nationale. Et lui ordonne de "cesser tout acte susceptible de constituer des actes de dénigrement, direct ou indirect, à l’encontre d’Endemol", sous peine d’une astreinte de 5.000 euros par manquement constaté. Réduire Geneviève au silence... c’est mal connaître la dame au chapeau.Certes, le soir même, elle s’est tue. Son fils, Xavier, parlant pour elle et affirmant que cette décision "allait la tuer !" La nuit portant conseil, surtout quand on est entouré d’avocats, Geneviève était, dès le lendemain matin, bien vivante au micro de Jean-Marc Morandini sur Europe 1. Abattue peut-être, mais pas battue !Révoltée contre cette décision "violente". D’autant que la justice ne lui avait pas interdit jusqu’alors l’organisation d’élections régionales. Le dimanche, elle contre-attaquait et annonçait dans Face à l’actu (M6) qu’elle maintenait sa manifestation le 4 décembre à Divonne-les-Bains. Grâce à un subterfuge : la soirée sera organisée, en son absence, par les comités régionaux. Elle qui présidait la cérémonie depuis 1954 disparaîtra ainsi le temps de la finale. "J’ai enlevé mon nom sur les écharpes, mais j’ai laissé la croix de Lorraine, symbole de la Résistance. Vous ne me verrez pas, mais je ne serai pas très loin", nous confie-t-elle en riant.Le tribunal risque toutefois ne de pas apprécier car il a spécifié "qu’il est interdit à madame de Fontenay de tenir et de diffuser, par quelque moyen que ce soit, directement ou par personnes interposées, l’élection Miss Nationale 2012", sous peine d’une astreinte de 100 000 euros."De toute façon, je n’ai pas un sou ni aucun bien à saisir", plaide Geneviève. L’élection devrait donc avoir lieu et une Miss Nationale sera déclarée. Et la vie reprendra son cours avant une nouvelle décision de justice sur le fond de l’affaire. Avant 2013 surtout, date à laquelle la clause de non-concurrence entre Mme de Fontenay et le comité Miss France sera caduque. Plus rien n’empêchera alors Geneviève d’organiser son concours de beauté. Reste qu’Endemol garde des munitions et pourrait, par exemple, demander en référé l’arrêt de la manifestation régionale. Mais on n’imagine guère les forces de l’ordre débarquer à Divonne saisir les Miss, les diadèmes et les maillots de bain ! Une chose est certaine : Geneviève résiste. "Je suis déjà en cire au musée Grévin, mais pas encore dans une boîte fermée." Eva ROQUE du magazine Télé 7 jours
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