Alors que l'émission Le Grand 8 a du mal à s'imposer sur la nouvelle chaîne D8, l'ex Ministre et chroniqueuse du programme RoselyneBachelot se confie au Figaro Economie et affirme que les objectifs sont tenus.
L’émission Le Grand 8 présentée par Laurence Ferrari, lancée sur D8 mi octobre, a connu des débuts difficiles. Face à une concurrence très forte sur cette case horaire (12h), avec Les 12 coups de midi sur TF1 et Tout le monde veut prendre sa place sur France 2, le talk-show de D8 affiche en moyenne 100 000 téléspectateurs, parfois moins.Mais qu'importe, Roselyne Bachelot, l'ex ministre aujourd'hui chroniqueuse, y croit et confie à nos confrères du Figaro Economie : "la mayonnaise a pris. D'abord parce que l'équipe marche bien. C'était une gageure de réunir cinq femmes (...) D'ores et déjà, nous nous installons avec un taux d'audience qui continue de progresser : nous touchons environ 150 000 téléspectateurs en moyenne. Avant le journal de 13 heures, nous sommes même à peu près à 200 000. Nous tenons nos objectifs".Elle tient d'ailleurs à rappeler : "Il faut compter deux à trois ans pour s'installer dans le paysage audiovisuel".Elle en profite pour régler ses comptes avec ses détracteurs (et ils sont nombreux) : "C'est un vrai métier.D'ailleurs, comme ancienne politique, je suis assez surprise de certaines réflexions des politiques à l'égard des journalistes, animateurs,chroniqueurs. Selon eux, ce ne sont pas finalement de vrais métiers. Ce sont des métiers de saltimbanques qui leur paraissent faciles. Or, faire une émission comme la nôtre, c'est arriver à 8 heures du matin au studio, travailler avec une conférence de rédaction, réaliser le tournage de l'émission, organiser le débriefing, faire des tournages en immersion dans l'après-midi... C'est un vrai métier et à temps complet que certains n'ont peut-être pas tout à fait compris !"Bref, en politique, Roselyne a "raccroché les gants" et se consacre donc pleinement à sa nouvelle activité dans les médias !
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