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Suite à son renvoi de TF1, après 33 ans de bons et loyaux services, pour avoir annoncé par erreur la mort d'un petit garçon en août 2008, la journaliste, Florence Schaal vient de gagner définitivement le procès qu'elle avait engagé contre TF1.

Suite à son renvoi de TF1, après 33 ans de bons et loyaux services, pour avoir annoncé par erreur la mort d'un petit garçon en août 2008, la journaliste, Florence Schaal vient de gagner définitivement le procès qu'elle avait engagé contre TF1.Le 8 août 2008, la journaliste Florence Schaal annonçait par erreur la mort d'un petit garçon, finalement retrouvé vivant 48h après. Cette bévue lui vaut d'être licenciée par sa chaîne, TF1, pour faute grave.Trouvant ce licenciement injuste et la punition disproportionnée, Florence Schaal, entame alors une procédure judiciaire contre TF1. Les prud'hommes lui donnent une première fois raison en décembre 2009, mais TF1 fait immédiatement appel de cette décision.Aujourd'hui et près de quatre ans après son licenciement de TF1, la Cour d'Appel vient de confirmer cette première décision de la justice en faveur de Florence Schaal et condamne définitivement TF1 pour ce licenciement abusif.Laurence Schaal, qui à l'époque avait affirmé que cette éviction de TF1 était une simple manœuvre pour se séparer d'elle dans le cadre d'un "plan social déguisé " de TF1, a tenu aujourd'hui à s'exprimer dans un mail : "Au-delà de rétablir la vérité des faits, ce jugement répare mon honneur de journaliste, de surcroit vilipendée dans les médias par Jean Claude Dassier, le Directeur de l'Information de l'époque. Il donne aussi espoir et courage, j'espère, à ceux qui pourraient trembler devant la toute-puissance d'un média qui éjecte sans scrupules des journalistes dont il ne veut plus".Fin de calvaire juridique pour la journaliste, qui ne pouvait, par ailleurs, pas être tenue pour seule responsable de cette faute."D'abord, je ne l'ai pas annoncé, puisque j'ai utilisé le conditionnel d'une part, et j'ai utilisé le mot "officieusement", ce qui change tout. En plus, je me suis retrouvée à l'antenne sans avoir même été préparée, sans savoir que j'allais passer à l'antenne (...) Le tribunal a jugé honnêtement que je n'avais pas fait de faute grave. Le CSA l'a aussi jugé donc je pense que la faute n'est pas là", précisait-elle à l'époque.