Eve Angeli à l’assaut de Fort Boyard ! Phobique de nature, la blonde ingénue du PAF a été mise à rude épreuve. À peine remise, elle fait part à Télé 7 Jours de ses impressions.
C’est la première fois que vous participez à Fort Boyard?Comme je suis trouillarde, j’ai dû refuser 6 ou 7 fois. Cette année, pour me convaincre, ils m’ont proposé de jouer pour le compte de mon association. Alors, j’ai dit oui.Comment s’est déroulé le tournage ?Ça a été vraiment horrible car je suis très phobique ! J’ai eu la naïveté de prévenir la production que j’avais le vertige en espérant qu’ils m’épargneraient les épreuves au-dessus du vide. J’ai été servie ! Dès l’arrivée au fort, j’ai tout de suite été mise dans l’ambiance. Du bateau, la seule façon d’accéder au fort est d’emprunter une nacelle à laquelle on est attaché par des mousquetons. Il y avait du vent, ce n’était pas stable. Nous avons été hissés. J’ai eu très peur.Quelle a été l’épreuve la plus difficile ?La cloche ! J’étais suspendue au milieu du fort sur une balançoire. Brian Joubert et Keen’V, le chanteur, tiraient sur une corde pour me donner de l’impulsion et me faire monter jusqu’à décrocher la clef. J’étais harnachée, complètement déconnectée du monde, ne pouvant que subir ce mouvement de balancier. J’ai crié. Puis, j’ai carrément pété les plombs et insulté mes camarades en les traitant d’"enfoirés".Avez-vous été blessée ?Dès la première épreuve ! Je devais ramper sur 4 cylindres qui tournaient sur eux-mêmes. Le truc, c’est d’y aller très doucement. J’étais si stressée que j’ai paniqué. Je suis tombée plusieurs fois. Je me suis fait très mal. J’ai eu des bleus et mes mains saignaient.L’épreuve qui vous a le plus marquée ?L’entraînement spatial. Oh là, là, là, c’est terrifiant ! J’étais sanglée sur un siège tournant de plus en plus vite tandis que le Père Fouras me soumettait une énigme à l’oreillette. Je ne comprenais rien ! C’est toujours pareil : chaque fois que l’on me met en situation de stress, mon cerveau ne s’irrigue plus. C’est pour cela qu’à la télé, je dis des grosses bêtises. J’ai crié : "Arrêtez, arrêtez !" Je n’ai pas pu aller au bout et j’ai appuyé sur le bouton rouge. J’ai mis plus de 15 minutes à retrouver mes esprits.Comment avez-vous vécu cette épreuve ?Comme une souffrance physique. C’est très dur à surmonter. Il faut être un Bouddha pour y arriver !Olivier Minne vous a encouragée ?Il me rassurait quand je n’arrivais pas à décrocher les clefs. Hors caméra, je lui demandais : "Alors, on a fait le plus dur ?". "Oui, oui, tu as fait le pire", me répondait-il. Ce n’était pas toujours vrai, mais au moins il me motivait.Phobique comme vous l’êtes, comment vous sentez-vous après de telles épreuves ?Je suis fière de l’avoir fait. J’ai appris à mieux gérer mon stress et ne plus avoir peur du vide. Je me suis dépassée moi-même. Avec La Ferme des Célébrités, où j’avais appris à dominer ma phobie de l’enfermement, ce sera mon souvenir le plus marquant à la télévision.Interview Marie Anne Gongora de Télé 7 JoursL'info en plusEve a fondé l’association Les Gamelles du Cœur en 2010. Le but est d’apporter aide et assistance à tous les animaux en refuge ou dont les propriétaires ne peuvent plus subvenir à leurs besoins.
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