Dès le vendredi 26 juillet, TF1 lancera son nouveau talent show, The Best, le meilleur artiste. Présenté par Estelle Denis, celle-ci revient longuement sur cette émission et ses projets. Interview.
Pourquoi avez-vous accepté de prendre part à cette aventure ?Je fonctionne à l’envie et The Best j’avais envie. Donc j’ai dit oui tout de suite. J’ai vu les DVD de la version néerlandaise, que j’ai regardé avec mes enfants, et on a adoré, toute la soirée on a regardé, on n’était pas d’accord sur les artistes.Qu’est-ce qu’il vous plait dans cette émission ?Je suis très fan de tout ce qui est numéro de cirque. Les numéros extraordinaires j’adore ça. Et puis j’aime le côté compét', et cela me plaisait de présenter un gros barnum avec les plus beaux numéros du monde et avec un super jury. Franchement tout m’allait donc j’ai dit oui. C’est une montée d’adrénaline à chaque foisPourquoi ne pas avoir fait l’émission en direct ?On ne peut pas ! Ce n’est pas un choix, c’est une obligation parce qu’il y a tellement de temps d’installation. Ce sont des numéros qui demandent parfois beaucoup d’installation, certains jusqu’à 20 minutes donc en direct on ne peut pas. On aurait pu le faire en direct mais on aurait dû faire un show moins bien, moins beau. On ne voulait pas sacrifier ces magnifiques numéros. Mais du coup, il n’y aura pas d’after.Comme ce n’est pas en direct, vous n’avez pas peur que les téléspectateurs se sentent écartés du programme ?Non. Le fait que le public vote, il y a un public d’à peu près 500 personnes dans le chapiteau, c’est un peu l’œil du téléspectateur. Le téléspectateur est quand même impliqué, il n’y aura pas un moment où le téléspectateur va se dire "l’émission se déroule sans moi", parce qu’il est impliqué. Il y a les applications aussi histoire d’avoir une interactivité et d’impliquer plus le téléspectateur. Mais de tout façon, comme il y a le public, le téléspectateur est impliqué parce que c’est un panel de 500 personnes, donc à priori le téléspectateur va être raccord avec le public.The Best met en scène des artistes. Quelle est la différence avec Incroyable talent ?C’est des émissions qui sont très complémentaires. On nous parle aussi beaucoup du Grand cabaret. Chacune de ces trois émissions a sa spécificité. Nous, il n’y a pas de casting, on est allés chercher les artistes, on a pris les meilleurs du monde, il y a le jury et le public qui vote à 50-50 et il y a le fauteuil. C’est l’une des grandes forces de l’émission. Celui qui est leader et qui a la meilleure note, est sur le fauteuil et quand il y a quelqu’un qui a une meilleure note que lui, il monte à sa place sur le fauteuil et ça continue. Celui qui se qualifie pour la finale, c’est le dernier à être assis sur le fauteuil donc c’est extrêmement simple. Celui qui prend l’émission en court, sait tout de suite qui est le leader : c’est celui qui est sur le fauteuil, le score à battre : c’est le score qu’il y a en-dessous. C’est super basique. C’est un programme extrêmement familiale, qui est compréhensible par tous.Quel numéro vous avez préféré ?J’en ai plusieurs. Il y en a quelques uns qui sont qualifiés pour la finale, mais c’est difficile de dire parce que, pour le coup, il y a énormément de numéros impressionnants. Après comme on a tous une sensibilité différente, des histoires différentes, il y a des numéros qui vont plus me toucher mais qui ne sont pas forcément les meilleurs. Voilà pourquoi le jury est hyper important aussi dans cette émission, parce qu’il permet à chaque fois d’expliquer pourquoi le numéro est aussi extraordinaire ou aussi abouti.Que pensez-vous du jury composé de Lara Fabian, Alessandra Martines, Sébastien Stella et Arturo Brachetti ?Formidable. Non mais franchement. Pour le coup, on a un jury super nature. On n’a pas réussi à se voir avant le premier prime. Et ça à tout de suite matché parce qu’on est dans le même truc. C’est-à-dire que moi je leur ai dit que je voudrais être plus dans l’impro. Ils ne savent absolument pas vers qui je vais, ce que je vais leur poser comme question, cela se faisait naturellement, au feeling. C’est ce que j’aime et c’est ce qu’ils aiment aussi donc on se rejoint vraiment là-dessus. Et puis, ils me font marrer, quand ils ne sont pas d’accord, ils se disputent, quand ils sont émus, ils pleurent. J’adore, tout est hyper naturel. Pendant les numéros, je les regarde, je regarde leurs réactions, je sais exactement sur quoi je vais aller les titiller, ils sont bons public, ils viennent faire des numéros sur scène quand je les appelle. Mais ils ne savent jamais, si je vais les appeler comme cobaye ou pas, c’est la surprise. A quoi sert-il vraiment ?Le jury est vraiment là pour resituer le numéro dans un contexte, pour expliquer pourquoi c’est difficile, etc. Le public peut être lui plus impressionné par un numéro qui est plus "facile" qu’un autre numéro. C’est pour cela que c’est bien d’avoir le jury qui vote avec son avis de professionnel et le public avec sa sensibilité.Auriez-vous aimé faire partie du jury ?Du jury non ! Je n’ai absolument pas la légitimité, je ne suis pas pro. Même si j’adore ça, j’adore le grand spectacle, je n’ai absolument pas la légitimité pour faire partie du jury. Après voter comme le public pourquoi pas, mais j’aime bien l’idée d’être neutre.Il y aura combien de prime ?Il va y avoir 7 primes et une finale.Est-ce qu’il y a une réelle différence avec la version originale ?En Hollande, ils présentent à deux et les décors sont vraiment différents. Chaque pays a sa spécificité, c’est un dérivé de la version néerlandaise. Mais ça ne se compare pas, l’émission est différente. Je suis super fière de ce qu’on fait sur The BestVous vous sentez mieux sur TF1 ou M6 ?C’est très différent. J’ai passé 7 ans formidables à M6, j’ai adoré. Mais j’avais envie de changer et je suis bien sur TF1. J’ai quitté M6 pour faire des choses très différentes et de présenter des choses que je n’avais jamais faite avant. Je me suis éclatée sur 100% mag, c’est juste qu’à un moment j’avais besoin de changement, de nouveaux challenges, et aussi de progresser. Je suis venue à TF1, c’était un challenge, un défi, l’envie de voir autre chose. Et aussi l’envie d’avoir un rythme différent. J’ai fait quasiment 5 ans de quotidiennes et j’avais aussi envie d’avoir du temps pour moi et mes enfants, et pour mon association aussi (ndlr, elle est marraine de L’étoile de Martin), j’avais vraiment envie d’être plus présente auprès d’eux. Quels sont vos futurs projets ?Après The Best, il y aura la saison 2 de Splash l’année prochaine et Samedi soir on chante Piaf qui va arriver à la rentrée. Et il y aura The audience qui est encore en préparation donc qui n’est pas du tout finalisée, qui n’est pas prête à tourner. On verra ça à la rentrée je pense.Elsa Minot
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