Il débute sur les planches et à l'écran dans son pays natal, lorsque les Argentins colonisent pratiquement le cinéma chilien : El paso maldito (Fred Matter, 1949) ; Esperanza (Francisco Mugica et Eduardo Boneo, id), La hechizada (Alejo Alvarez, 1950), Surcos de sangre (H. del Carril, id.), Llampo de sangre (Enrico de Vico, 1954). Installé à Buenos Aires, il épanouit son talent de comédien et accède à la popularité, grâce notamment à une série de films de Leopoldo Torre Nilsson, dont il devient une des figures préférées : Graciela (1956), la Maison de l'ange (1957), El secuestrador (1958), la Chute (1959), Fin de fête (1960), l'il de la serrure (1964), Los traidores de San Angel (1967), Martín Fierro (1968), El Santo de la Espada (1970). Il joue aussi dans Detrás de un largo muro (L. Demare, 1959), Tres veces Ana (David José Kohon, 1961), Pajarito Gomez (R. Kuhn, 1965), la Boutique (L. G. Berlanga, 1967), Invasion (H. Santiago, 1968). Leopoldo Torre Rios, pour qui il interprète Aquello que amamos (1959), l'encourage à passer à la mise en scène. Shunko (1960), d'après Jorge Abalos, son premier film, le place d'emblée en tête du peloton du nuevo cine, avec une sensibilité sociale très personnelle. Après avoir ainsi fait le portrait d'un instituteur rural de Santiago del Estero, il se tourne vers les bas-fonds de la métropole (Alias Gardelito, 1961, d'après Bernardo Kordon). Suit un remake de Un guapo del 900 (1971), que Torre Nilsson avait filmé dix ans auparavant, puis il revient à une description à la fois réaliste et lyrique de Buenos Aires, autour d'un personnage de jeune paumée, la Raulito (1974), tiré de la chronique judiciaire. Il s'exile en Espagne à la suite de l'instauration d'une nouvelle dictature militaire en Argentine (1976-1983) et poursuit sa carrière des deux côtés de l'Atlantique. Il interprète notamment La muchacha de las bragas de oro (V. Aranda, 1979), Gracias por el fuego (Sergio Renán, 1983), No habrá más penas ni olvido (H. Olivera, id.), Pobre mariposa (R. de la Torre, 1985), Tangos, l'exil de Gardel (F. Solanas, id.), Yo la peor de todas (M. L. Bemberg, 1991), Un muro de silencio (Lita Stantic, 1993), et met en scène Cuarteles de invierno (1984), d'après Osvaldo Soriano.
Nom de naissance | Lautaro Murúa |
---|---|
Naissance |
Tacna, Chile |
Décès | |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
---|---|---|---|---|
1994 | Belmonte | Acteur | BELMONTE vieux | |
1991 | Le cri de la roche | Acteur | Estanciero | |
1969 | Invasion | Acteur | Julián Herrera | |
1962 | Fin De Fete | Acteur | le tyran |