Nom de naissance Elberg
Genre Homme
Avis

Biographie

Chirurgien orthopédiste, Jean François Elberg est avant tout un humaniste mais aussi un jazzman et un homme de théâtre. Elevé dans une famille de confession juive, Jean François Elberg se retrouve très jeune orphelin de guerre. Il est donc élevé par son grand-père maternel, dentiste à l’origine du premier dispensaire pour les victimes de la guerre. C’est ainsi qu’il a commencé à se passionner pour la médecine. Devenu par la suite chirurgien orthopédiste, il est celui qui a inventé les prothèses. Tout comme son tuteur qui a consacré sa vie aux autres, Jean François Elberg s’est lancé dans l’humanitaire et continue à ce jour de donner de son temps aux autres. Il a également fait des apparitions télévisées dans l’émission Docteur IDF1 pour répondre aux questions des téléspectateurs. Sans pour autant faillir au serment d’Hippocrate suivant lequel Elberg a ménagé son temps et son esprit, le chirurgien est aussi un fin mélomane, partagé entre le milieu hospitalier et les instruments de musique. Il est également comédien à ses heures perdues. Ami proche de l’acteur Ch’ti Dany Boon, connu pour avoir transformé un coin froid et exilé du nord de la France en région touristique et animée grâce à Bienvenue chez les Ch’tis . Jean-François s’est lancé sur les planches au début des années 2000, on l’a retrouvé notamment dans La vie de chantier et Wayka, deux pièces de théâtre mises en scène par son ami du Nord-Pas-de-Calais. Il s’est également illustré sur le petit écran dans La Maison des Enfants en 2002, Les Hommes de cœur en 2003 et Le Tuteur en 2007. Au cinéma, il a figuré au côté de Dany Boon dans le film ayant fait le plus d’entrées en salles de cinéma depuis La Grande Vadrouille , Bienvenu chez les Ch’tis en 2007 et aussi dans La Maison du Bonheur en 2004 et Hello Good bye en 2008. Jean-François Elberg puise dans sa vie bouleversée par la guerre et le destin tragique de ses parents, l’inspiration de la plupart de ses écrits. En 2004, il a publié Avant Mémoire d’un jeune premier de 65 ans. Deux ans plus tard, il a sorti La filière des enfants, un récit émouvant basé sur une enquête faite par le chirurgien sur son père et les années passées dans les camps de concentration de Drancy à essayer désespérément de sauver la vie des petits enfants qui y sont enfermés. Suivront par la suite les ouvrages Merci Dany en 2008 et La Passion de l’Humanitaire (2009) qui traite de la maladie, la vieillesse, la précarité et la mort et qui est l’illustration de la misère dont il a été témoin durant ses années de bénévolat au service des plus démunis. Longtemps marqué par son passé, Jean-François Elberg n’a pas tardé à découvrir sa vocation. Homme de cœur et médecin hors-pair, il a essayé au travers de ses différents talents de sensibiliser les gens au sort des plus nécessiteux.