Le dramaturge Hubert Colas naît en 1957, dans la commune de Chatou dans les Yvelines, il est spécialisé dans la mise en scène, la scénographie et la création de pièces de théâtre.Hubert Colas acquiert les bases de l'art dramatique en suivant des cours au Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris et au Théâtre National de Chaillot, place du Trocadéro dans le XVIème arrondissement de Paris.C'est dans ces deux grandes institutions théâtrales qu'il se familiarise avec la scène sous les conseils de ténors des planches tels qu'Antoine Vitez, Elisabeth Chailloux, Patrice Bigel, Claude Régy ou Jean-Louis Martin-Barbaz.Faisant preuve d'une grande curiosité et d'une ouverture d'esprit sans pareil, il enrichit sa culture de la scène par d'autres influences, notamment russes et asiatiques, auprès d'Anatoli Vassiliev et du Japonais Yoshi Oïda, il va également s’initier auprès de deux maîtres japonais du Nô et du Kabuki.Hubert Colas ne tarde pas à décrocher ses premiers rôles, mais il se dirige rapidement vers la création scénique. Son travail va rapidement se distinguer par l'exploitation de plusieurs disciplines artistiques au sein d'une même oeuvre, ce qui le conduit petit à petit à exceller dans la scénographie, qui lui permet d'agencer à la fois les images, les sons, les décors et les lumières selon sa propre conception.A vingt-huit ans, Hubert Colas présente au Centre Georges Pompidou un avant-goût de ce qui fera sa renommée plus tard: il écrit Artisanat furieux, qu'il accompagne d'un recueil d'oeuvres picturales et de textes regroupés sous le titre Fanzine (1985).Par la suite, il concrétise son projet de compagnie théâtrale en 1988, en créant une troupe qu'il baptise Diphtong et Cie. Hubert Colas entame alors les années quatre-vingt-dix en lançant une série de spectacles qui s'articulent autour d'un thème récurrent, la solitude amoureuse de jeunes gens livrés à eux-mêmes dans la jungle urbaine.Les pièces intitulées Nomades (1992) et Visages (1994) sont les plus représentatives de la direction adoptée par Diphtong et Cie.En 1993, Hubert Colas fait découvrir la pièce Traces au public du Centre National du Théâtre, fondé la même année, puis le drame baptisé La Brûlure, qu'il représente deux années plus tard à Marseille.Toujours en 1993, le travail artistique du dramaturge de trente-huit ans est récompensé par l'Académie de France à Rome, ou Villa Médicis.Après avoir signé La Croix des Oiseaux en 1996, le récit d'une femme qui reste en marge de la Révolution Française, Hubert Colas abandonne pour un temps l'écriture de ses spectacles pour mettre en scène des oeuvres de William Shakespeare (Hamlet à l'édition 2005 du Festival d'Avignon), de Joris Lacoste ou encore du Polonais Witold Gombrowicz, dont il adapte Le Mariage en 1998.Auparavant, Hubert Colas avait pris part en 1997 à une représentation collective, sous le titre Théâtre de la Langue, la langue des théâtres, dont il partage la réalisation avec François Cervantès, Moïse Touré ou encore Stanislas Nordey.Il retourne à Marseille en 2000 pour se consacrer à l'ouverture de son nouveau centre Montévidéo, dédié aux créateurs contemporains et à l'improvisation musicale libre aux côtés du spécialiste du genre, le guitariste Jean-Marc Montera.Plus récemment, en 2008, Hubert Colas dévoile le deuxième volet de la pièce Sans Faim, un spectacle qui parle de la conception occidentale moderne du bien-être à travers une famille modèle à la limite de l’éclatement. Une suite qu'il titre logiquement Sans Faim 2.