Pour Susan Sarandon, la réalité a rejoint la fiction.L'actrice a reçu un Oscar en 1996 pour La Dernière Marche (Dead Man Walking en V.O) qui retrace le combat d'une nonne, Soeur Helen Prejean, pour sauver un condamné à mort campé par Sean Penn. Une histoire bouleversante qui donne à réfléchir sur la peine de mort.Vingt ans après le film, ce n'est plus derrière un écran que Susan Sarandon milite. Convaincue de l'innocence d'un détenu par Soeur Helen Prejean, qu'elle a rencontrée à l'époque pour préparer son rôle, l'actrice de 68 ans fait tout pour empêcher son exécution.Au magazine People, l'héroïne de Thelma et Louise a expliqué : "Sœur Helen Prejean m'a appelée et m'a convaincue que cet homme, Richard Glossip, était innocent et devait avoir une chance d'être mieux représenté pour pouvoir exposer des informations permettant d'établir un doute raisonnable à propos de sa culpabilité, ce qui le sauverait de l'exécution.""Les médias sont la seule option qu'il nous reste car Glossip a déjà subi beaucoup de procès et a épuisé cette voie-là, alors j'ai décidé d'aider", a insisté Susan Sarandon, qui souhaite mettre sa notoriété à profit pour convaincre la justice de réévaluer le cas de Richard Glossip.Le détenu est dans le couloir de la mort depuis 1998. Il a été reconnu coupable du meurtre d'un homme retrouvé battu à mort avec une batte de baseball dans un motel en 1997. Un autre homme a avoué le meurtre mais a affirmé que Richard Glossip, qui travaillait à l'époque comme homme à tout faire dans l'établissement, l'avait payé pour tuer la victime.La bande-annonce de La Dernière Marche de Tim Robbins avec Susan Sarandon et Sean Penn :
- People
- News People
- Susan Sarandon : son combat pour sauver un condamné à mort
Susan Sarandon : son combat pour sauver un condamné à mort
Commentaires