Bonne nouvelle pour William et Kate, les mariés du siècle ! Grand-mère Elizabeth II et tout le Commonwealth ont accepté de changer certains principes de la Monarchie britannique. Non seulement l'héritier au trône pourra désormais être une fille, mais cet enfant, le premier qu'auront le duc et la duchesse de Cambridge, pourra également épouser un ou une catholique.Alors que "le Commonwealth se dirige vers son centenaire", a rappelé ce vendredi 28 octobre 2011 la Premier ministre australienne Julia Gillard, lors d'un sommet à Perth, en Australie, auquel participait la reine d'Angleterre Elizabeth II, la royauté vient de vivre un tournant crucial de son histoire, pour être plus en phase avec le monde contemporain.Après s'être entretenue avec les chefs des seize pays membres du Commonwealth pour leur demander leur accord pour changer les règles de succession au trône d'Angleterre - Elizabeth II a eu la chance de régner parce que son père George VI n'a eu que deux filles et a donc fait de son aînée l'héritière de la couronne -, la reine a demandé à son premier ministre David Cameron d'officialiser la réforme. "Pour faire simple, a déclaré ce dernier à la BBC, si le duc et la duchesse de Cambridge devaient avoir une petite fille, cette fille serait un jour notre reine." Une décision qui n'a pas tardé à réveiller l'imagination des tabloïds anglais, puisque ce matin le Globe faisait sa Une sur Kate Middleton qui attendrait une fille. Chose impossible puisque la veille, l'épouse du prince William recevait à Londres les hôtes d'une soirée de charité dans une superbe robe qui montrait bien qu'elle n'était pas enceinte, ou en tout cas pas de cinq mois, soit le temps d'attente avant de connaître le sexe du bébé.Mais la réforme ne s'arrête pas là, puisqu'elle annonce aussi qu'un héritier ou une héritière du trône - soit le successeur du prince William - sera désormais autorisé(e) à épouser un ou une catholique, bien que le monarque anglais reste le gouverneur suprême de l’Église anglicane. Ces traditions n'avaient jamais été changées depuis les lois datant du 17ème siècle.Des règles venues mettre encore plus la pression sur la duchesse de Cambridge, dont l'annonce de grossesse se fait de plus en plus attendre au Royaume-Uni.