PHOTOS - Vincent Lacoste en 7 films
Le film qui... t'a aidé pendant la préparation de JC comme Jésus-Christ ?
Avec Jonathan Zaccaï, on a pas mal parlé de <strong>Godard</strong> parce que c'est le cinéaste préféré de JC (Jean-Claude Kern, son personnage dans le film). On se moque gentiment de lui mais, attention, il ne faut pas prendre ça pour une critique de l'auteurisme ou je ne sais quoi. J'adore Godard, c'est un génie, mais il faut avouer qu'il y a parfois des trucs un peu comiques dans ses films. Jonathan m'avait demandé de regarder JLG/JLG. Finalement, je ne l'ai pas vu mais, apparemment, il y a une scène où Godard décrit longuement une chaise trouée, et ça a l'air un peu barré !
Les 7 films de Vincent Lacoste
Dans JC comme Jésus-Christ de Jonathan Zaccaï, l'ex <em>Beau Gosse</em> <strong>Vincent Lacoste</strong> incarne un réalisateur aussi génial que précoce, "entre Godard et Justin Bieber". Depuis et à seulement 19 ans, il est devenu la star montante du cinéma français avec des participations aux films <em>Camille redouble</em> et Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté par exemple. Et les films qui l'ont marqué sont...Propos recueillis par Frédéric Foubert pour le magazine <em>Première</em>.
Le film qui... t'a empêché de trouver le sommeil ?
<strong>Elephant Man</strong>. Mon père m'a toujours fait découvrir plein de films, et quand il m'a montré celui-là, alors que j'avais 10 ans, ça m'a terrorisé. J'en faisais des cauchemars, j'imaginais que John Merrick se glissait dans ma chambre la nuit pendant mon sommeil. Après ça, tous les films me faisaient peur. Ça s'est calmé vers 13 ans, quand je suis entré dans ma phase mafia et grosse violence avec Scarface, Taxi Driver et Le Parrain.
Le film qui... te fait systématiquement pleurer ?
Breaking the Waves. Et depuis peu, <strong>La guerre est déclarée</strong>, que j'adore et que j'ai vu deux fois. Avant, je ne pleurais jamais au cinéma. Ces derniers temps, je ne sais pas ce qui se passe, mais ça m'arrive de plus en plus souvent. Il suffit que je sois un peu déprimé, et boum ! Je craque. Devant Un heureux événement, j'ai pleuré quand le bébé naît. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais ça m'a bouleversé.
Le film qui... t'a fait tomber amoureux de son actrice ?
Sans hésiter, <strong><em>Il était une fois dans l'Ouest</em></strong> et<strong> Paris, Texas</strong>. Le premier, je le regarde depuis que je suis tout petit. Claudia Cardinale est sublime, c'est un canon, qu'est-ce que je peux dire de plus ? Pareil pour Nastassja Kinski, qui est d'une beauté incroyable. De toute façon, tout est beau dans Paris, Texas.
Le film qui... t'a donné envie de faire ce métier ?
Aucun. Zéro. Je n'avais jamais songé à être acteur. Je le suis devenu parce qu'un jour, à la cantine, une dame m'a donné un papier pour le casting des Beaux Gosses. Comme j'aimais bien <strong>Nip/Tuck</strong>, je voulais être <strong>chirurgien esthétique</strong>. Dans la série, Christian Troy conduit des super bagnoles et se tape plein de nanas, alors je voulais faire comme lui ! Mais bon, chirurgien esthétique, ça demande au moins quinze ans d'études, je ne pense pas avoir l'endurance.
Le film qui... t'a écoeuré à cause de sa violence ?
La série des <strong>Saw</strong>, c'est vraiment crade. En fait, je trouve ça nul, Saw. Les boyaux, tout ça... Je préfère quand les zombies dévorent des intestins dans Le Jour des morts-vivants de Romero, c'est beaucoup mieux. Dans le troisième <strong>Pusher</strong>, il y a aussi une scène vraiment dégueu où un type se fait vider le bide. Ça m?a fait penser à mon papi : il est paysan et fait la même chose avec les lapins.
Le film qui... te fait hurler de rire à chaque fois que tu le vois ?
<strong>SuperGrave</strong>. Un film génial. Jonah Hill en train de mimer des branlettes et des éjaculations faciales pendant le cours de pâtisserie, ça, ça me fait vraiment marrer ! J'adore ce film, j'ai dû le voir quinze fois, et ça marche à tous les coups. J'aime aussi beaucoup les autres comédies écrites par Judd Apatow ou Seth Rogen, mais <em>SuperGrave</em> reste le top.
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