Depuis un an et son nouveau poste d’envoyée spéciale, l’actrice américaine Angelina Jolie accentue son combat auprès des réfugiés de l’ONU, entamé il y a maintenant plus de dix ans. Et c’est encore au conflit syrien qu’elle a souhaité consacrer son temps jeudi 20 juin 2013 à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés.Déjà début 2012, lorsqu’est sorti son premier film Au pays du sang et du miel sur la guerre en Yougoslavie, la fiancée de Brad Pitt déclarait vouloir que son œuvre soit perçue comme un "cri d’alarme" adressé à la communauté internationale après les violences perpétrées en Syrie. Le 11 septembre 2012, elle se rendait au camp d'Al Zaatri à Mafraq, une ville de Jordanie située à la frontière syrienne, pour rencontrer ses 200 nouveaux réfugiés politiques syriens. A l’époque, ils étaient 85 000 dans ce seul camp. Aujourd’hui, ils sont 150 000 à y avoir fui le régime de Bachar el-Assad, où 93 000 vies ont déjà péri."A la fin de l'année, la moitié de la population syrienne - 10 millions de personnes - sera déplacée ou aura un besoin urgent d'aide", a déclaré Angelina Jolie lors de sa deuxième visite à Mafraq aux côtés d’Antonio Guterres, le Haut Commissaire pour les Réfugiés, et d’Espen Barth Eide, le ministre des affaires étrangères en Norvège.L'ambassadrice de bonne volonté du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a parlé de "la plus grande crise humanitaire du XXIème siècle" pour décrire les atrocités provoquées en Syrie. Selon l'ONU, plus de 1,6 million de Syriens se sont réfugiés dans les pays voisins de la Syrie déchirée depuis mars 2011, dont 540 000 en Jordanie.
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