L'acteur et réalisateur d'A Star is Born raconte n'être toujours pas pris complètement au sérieux à Hollywood.
Bradley Cooper a une drôle de carrière, faite de comédies légères (Serial Noceurs, Very Bad Trip...), mais aussi de projets qu'il a portés à bout de bras, A Star is Born en tête. A 47 ans, il a reçu neuf nominations aux Oscars au cours de sa carrière, principalement pour ce film musical et pour Happiness Therapy, de David O. Russell, sorti au cinéma en 2012. Alors qu'il prépare Maestro, le biopic du musicien Leonard Bernstein (qui devait à l'origine être réalisé par Steven Spielberg), il explique dans le podcast Smartless, interviewé par Jason Bateman, Will Arnett et Sean Hayes, qu'il est parfois pris de haut à Hollywood. Sans citer de nom, il raconte avoir fait l'objet de remarques désobligeantes de la part d'un réalisateur reconnu, alors qu'il discutait avec une comédienne nommée à trois reprises aux Oscars. A ce moment-là, Bradley Cooper en avait reçu sept. "Comment est-il possible que tu ais été nommé sept fois, et elle seulement trois ?", lui a balancé cette personne influente à Hollywood. "J'étais choqué. 'Mec, pourquoi t'es un tel trou du cul ?' Je n'oublierai jamais ça. 'Va te faire f*** !'"
Maestro : premières images de Bradley Cooper dans son biopic sur Leonard BernsteinIl raconte aussi une autre anecdote dans le même genre, cette fois avec une actrice, qu'il l'a pris de haut en le croisant après sa nomination à l'Oscar du meilleur acteur, face à Daniel Day-Lewis, Hugh Jackman, Joaquin Phoenix, et Denzel Washington. Alors qu'elle ne le connaissait pas du tout, elle l'a approché pour lui dire sur un ton condescendant : "J'ai vu ton film. Tu mérites cette nom." "J'étais là : 'Quoi ? Je suis désolé, tu dis quoi ? Cette 'nom' ?' Ensuite, dix ou vingt minutes après, je la vois passer pour aller aux toilettes en train de marmonner 'cette nom'. Je rigole pas ! Je me souviens m'être demandé : 'Mais qu'est-ce que c'est que cet endroit ?' Vous vous voyez dire ça à quelqu'un ? Faut être tordu pour balancer ça comme ça."
Ajoutant avoir "zéro estime" de lui-même en début de carrière, il explique ensuite s'être senti "inutile" quand il a commencé à avoir du succès avec ses comédies telles que Serial Noceurs. Sa première nomination aux Oscars a été une véritable consécration pour lui : "Je lévitais !". Puis, le succès fou d'A Star is Born lui a donné envie de porter des projets de A à Z, ce qu'il fait avec Maestro en dirigeant Carey Mulligan, Maya Hawke, Jeremy Strong, Sarah Silverman, Scott Ellis et Matt Bomer, tout en jouant lui-même le rôle du compositeur de West Side Story. "Je me sens très chanceux d'avoir pu tourner ce film, poursuit-il. J'avais une arme secrète sur A Star is Born, c'était Lady Gaga. Sur celui-ci, mon arme secrète, ce sont ces pu*** de talents de Leonard Bernstein et Gustav Mahler. La musique." Récemment, il a d'ailleurs révélé que Steven Spielberg avait accepté de lui laisser le poste de réalisateur sur ce projet de biopic suite à une projection privée d'A Star is Born. Car au départ, il voulait seulement offrir à Cooper le rôle principal, et le mettre lui-même en scène !
Maestro : Bradley Cooper a convaincu Steven Spielberg en lui montrant A Star is Born
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