Cara Delevingne semble avoir clairement tourné le dos au mannequinat au profit du cinéma."Je ne veux pas être ce cliché de mannequin - slash - actrice", prévient-elle d'emblée.L'Anglaise de 22 ans a défilé pour les plus grands et son CV de top model contient des références impressionnantes : Chanel, Burberry, Mulberry, Yves Saint Laurent... Pourtant, dans une interview accordée au Wall Street Journal, la jeune actrice qui fait notamment partie du casting du blockbuster très attendu de David Ayer Suicide Squad balance sur l'industrie de la mode dont elle parle au passé."J'étais comme un animal en cage. Je ne savais pas où se trouvait la caméra, je bougeais partout", se souvient-elle en repensant à ses premiers shootings. Toujours "totalement choquée" que les plus grands noms de la mode se soient battus pour travailler avec elle, elle confesse ne jamais s'être sentie totalement à l'aise dans son rôle de supermodel. "A la fin, je me sentais toujours un peu vide. La mode, c'est l'apparence extérieure, et c'est tout. Il n'y a pas de recherche, on crée juste de jolies choses", déplore cet électron libre.Cara Delevingne s'emporte franchement en évoquant les pressions des agents : "C'est horrible de vivre dans un monde où tu reçois des appels de personnes qui te disent : 'Untel et untel racontent que tu fais trop la fête et que tu avais l'air comme-ci ou comme-ça et que tu dois perdre du poids'. Ça me rend dingue. S'ils ne veulent pas me recruter, qu'ils ne me recrutent pas !"Libérée du diktat de l'apparence parfaite, l'actrice qui joue également dans Pan, The Face of an Angel et La Face Cachée de Margo certifie : "Lorsque je tourne, la dernière chose que j’essaye de faire, c’est d’être jolie".De nombreuses actrices qui ont débuté sur les podiums avant de se lancer dans le cinéma comme Charlize Theron ou Jaime King tiennent le même discours face à l'industrie de la mode, présentée comme oppressante et vaine.
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