En début d’année, ça sentait le roussi pour Where the wild things are, l’adaptation de Max et les Maximonstres, le classique de la littérature enfantine : la maison mère Warner semblait très mécontente des premières images du film de Spike Jonze, au point d’être prête à le jeter à la corbeille. Depuis, c’était le silence radio. Un silence que vient de briser le réalisateur dans une interview accordée au site Aint-it-cool-news. Un montage a été verrouillé depuis trois semaines, Jonze et son monteur travaillent aujourd’hui sur les nombreux effets spéciaux qui devraient être finalisés en mai, pour une sortie maintenant prévue en octobre. Ce qui laisse le temps à Carter Burwell, l’habituel compositeur des frères Coen et à Karen O, membre des Yeah Yeah Yeahs ! d’achever la B.O. Concernant la première réaction du studio, Jonze la résume ainsi : « C’est comme s’ils attendaient un garçon et que j’avais accouché d’une fille. Il leur fallait juste le temps de s’adapter et d’apprendre à l’aimer ».
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