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Elle préfère "donner naissance à un bébé enflammé sur le sol d’un igloo" plutôt que de regarder Melancholia de nouveau.Le fait est unique : une polémique concernant Melancholia qui ne vient pas de son propre réalisateur, Lars von Trier, et qui ne traite pas du nazisme ! Mardi 10 janvier se tenait le gala annuel du National Board of Review, une cérémonie de remise de prix décernés par un panel de happy few choisis sur cooptation. Sans surprise quant au palmarès, puisque les films récompensés sont annoncés plusieurs jours en avance. Ce soir-là, la présentatrice surprise Rosie O’Donnell -comédienne et animatrice de talk shows très connue aux Etats-Unis- était très (trop) en forme.Le site The Playlist rapporte ainsi que Rosie O’Donnell a d’abord critiqué le film de Lars von Trier, et ce de manière particulièrement imagée : "si j’avais le choix entre donner naissance à un bébé enflammé sur le sol d’un igloo et revoir Melancholia, je choisis l’accouchement". Mais elle ne s’est pas arrêtée là, déclarant ainsi : "je suis contente d’apprendre que Lars von Trier ne soit pas ici ce soir. Il vient du Danemark. P***in, je ne sais même pas où c’est. Mais je n’irai pas le chercher, pas plus que Woody Allen. Qui est pédophile ? Qui sait ?" Enfin, elle s’en est pris aux membres du public, considérant le gala comme "un dîner de coincés du c*l en cravate noire". Sûrement de quoi la déclarer persona non grata de la prochaine cérémonie du NBR, au moins -tout comme un certain Lars von T. le fut de Cannes au printemps 2011.Certes habituée de la provocation (elle a fait son coming out sur le plateau de son talk show, début 2002, en disant texto "je suis gouine !"), O’Donnell en a-t-elle trop fait ce soir-là ? Descendre en flammes Lars von Trier et Woody Allen (et le Danemark ) en quelques mots, alors que Minuit à Paris, le plus gros succès d'Allen, est nommé quatre fois aux Golden Globes, le tout à quatre jours de la cérémonie, ça fait un peu désordre. Et sans parler des Oscars 2012, qui auront lieu le 26 février prochain...