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PHOTOS - VIDEOS - Les 5 chocs de Cannes 2013

Les 5 futurs chocs de Cannes

Du sang, du sexe et des larmes. Quels sont les chocs prévisibles de la sélection du 66e Festival de Cannes ?La violence exacerbée de Nicolas Winding Refn, le masochisme mis en scène par Roman Polanski, le goût du sang de Takashi Miike, le radicalisme d'Abdellatif Kechiche... Voici quelques uns des films susceptibles d'électriser la Croisette.

La masochisme de La Vénus à la fourrure de Roman Polanski

Si on ne connaît pas forcément Leopold Sacher-Masoch, auteur du roman (érotique) qu?adapte Polanski, on est tous familiers du terme dérivé de son nom pour la postérité : masochisme. Cette histoire d?obsession masculine pour une femme dominatrice sied assez bien au cinéaste de(s) <em>(Ré)pulsions</em>, qui avait déjà exploré le sujet dans Lunes de fiel ? dans lequel Emmanuelle Seigner, sa femme, incarnait déjà ce personnage féminin. Génie de la paranoïa et de l?enfermement, qui aime mettre à mort les conformismes et la bonne conscience bourgeoise, Polanski devrait travailler avec aisance ce matériau sulfureux.

Le sexe saphique de La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche

L?auteur de Vénus Noire s?intéresse à la découverte de la sexualité adolescente et filme l?amour fusionnel (et très graphique) de deux jeunes filles qui doivent affronter le regard des autres. Vu la radicalité dont Abdellatif Kechiche est capable ? il abordait l?histoire tragique et pathétique de la Vénus Hottentote sans aucune complaisance ?, on peut imaginer que son regard sur la relation saphique entre deux adolescentes et leur rébellion face au monde le sera tout autant. Si la BD était plutôt soft, entre les saillies langagières attendues et les scènes de cul qu?on nous promet sans fard et passionnelles, la projection de La Vie d?Adèle risque d?être mouvementée.

La radicalité esthétique de Michael Kolhlaas d'Arnaud Des Pallières

Mads Mikkelsen, victime d?une injustice, lève une armée et met le pays des Cévennes du XVIème siècle à feu et à sang pour rétablir son droit. Filmée par la caméra singulière d?<em>Arnaud Des Pallières</em>, dont les ?uvres documentaires ou de fiction tiennent de la quête expérimentale, cette adaptation d?une nouvelle de l?auteur allemand Heinrich von Kleist où la violence se déchaîne sans aucun dialogue ou presque promet d?être sans compromis. On tient sans doute le film bergmanien de la sélection.

Du sang, du sexe et des larmes. Quels chocs possibles offre la sélection du 66e Festival de Cannes ?