DR
Mr.Mass
Mr.Mass
Mr.Mass
Mr.Mass
Mr.Mass
Mr.Mass
Mr.Mass
Mr.Mass
Mr.Mass
Mr.Mass

On en a rêvé, D'Angelo l'a fait : le come-back parfait

.

.

D'Angelo au Zénith - © Mr. Mass

&nbsp;Oui, mercredi c?est un peu tardif pour un topo sur un concert qui a eu lieu? dimanche dernier.On vous l?accorde.Oui, on vous l?accorde, mais il faut nous comprendre. Il nous a fallu un peu de temps pour se remettre.Oui, se remettre du fait que <strong>D?Angelo</strong> ? absent de la scène et en pleine traversée du désert depuis 12 ans- n?ait pas renoncé à prendre l?avion qui allait l?emporter vers sa tournée européenne. Pression du come-back?Puis dès les premières secondes du concert accepter l?idée que les 112 kilos de muscles et de tatouages qui gigotent devant nos yeux répondent bien au doux nom de D?Angelo.Avouons-le une décennie plus tard, quiconque voudrait faire un remake du clip de <em>How Does It Feel</em> se trouverait bien embêté? à moins de trouver que le style Schwarzenegger participe à sa remise au goût du jour.En parlant de <em>How Does It Feel </em>justement, se remettre de ces phénoménales dix minutes de piano-voix... Quelques notes, une intro? l?homme s?arrête et se lève pour faire face au public?Un sourire?Il semble lui-même semble étonné de l?effet produit sur le public par ces trois accords mythiques?Puis il reprend ce que certain(e)s nommeront un peu plus tard au cours d?un debrief post-concert un «&nbsp;orgasme musical&nbsp;».A ce stade là, supporter la température extérieure&nbsp;: 36° C. Et gérer sa propre température intérieure.Fermer les yeux et se remettre de l?énorme saut dans le temps réalisé en quelques vocalises&nbsp;: la voix de D?Angelo est la même, douce, subtile et ultra-expressive dans ses intonations, soulful à souhait, à peine patinée par les années passées et les errements supposés, et reconnaissable entre mille.Puis se laisser emporter vers le futur par le «&nbsp;nouveau&nbsp;» D?Angelo, celui qui ne lâche pas sa guitare électrique, côtoie James Brown et Parliament, flirte avec le rock et reprend l?air de rien le Space Oddity de David Bowie.Après tout ça, faire une pause, soigner ses oreilles, agressées par deux heures et quelques de cris féminins démentiellement aigus (dont les siens).Puis revenir à la réalité, s?asseoir derrière son clavier et? oups, on est déjà mercredi.&nbsp;

.

.

.

.

.

.

.

 Oui, mercredi c’est un peu tardif pour un topo sur un concert qui a eu lieu… dimanche dernier.On vous l’accorde.Oui, on vous l’accorde, mais il faut nous comprendre. Il nous a fallu un peu de temps pour se remettre.Oui, se remettre du fait que D’Angelo – absent de la scène et en pleine traversée du désert depuis 12 ans- n’ait pas renoncé à prendre l’avion qui allait l’emporter vers sa tournée européenne. Pression du come-back…Puis dès les premières secondes du concert accepter l’idée que les 112 kilos de muscles et de tatouages qui gigotent devant nos yeux répondent bien au doux nom de D’Angelo.Avouons-le une décennie plus tard, quiconque voudrait faire un remake du clip de How Does It Feel se trouverait bien embêté… à moins de trouver que le style Schwarzenegger participe à sa remise au goût du jour.En parlant de How Does It Feel justement, se remettre de ces phénoménales dix minutes de piano-voix... Quelques notes, une intro… l’homme s’arrête et se lève pour faire face au public…Un sourire…Il semble lui-même semble étonné de l’effet produit sur le public par ces trois accords mythiques…Puis il reprend ce que certain(e)s nommeront un peu plus tard au cours d’un debrief post-concert un « orgasme musical ».A ce stade là, supporter la température extérieure : 36° C. Et gérer sa propre température intérieure.Fermer les yeux et se remettre de l’énorme saut dans le temps réalisé en quelques vocalises : la voix de D’Angelo est la même, douce, subtile et ultra-expressive dans ses intonations, soulful à souhait, à peine patinée par les années passées et les errements supposés, et reconnaissable entre mille.Puis se laisser emporter vers le futur par le « nouveau » D’Angelo, celui qui ne lâche pas sa guitare électrique, côtoie James Brown et Parliament, flirte avec le rock et reprend l’air de rien le Space Oddity de David Bowie.Après tout ça, faire une pause, soigner ses oreilles, agressées par deux heures et quelques de cris féminins démentiellement aigus (dont les siens).Puis revenir à la réalité, s’asseoir derrière son clavier et… oups, on est déjà mercredi.