Wall-E
Pixar

Le Pixar d'Andrew Stanton avait conquis Première à sa sortie.

Imaginez : nous sommes au XXIIème siècle, la terre a été transformée par l'homme en un véritable dépotoir. Une exode fait de cette planète un désert, et après 700 ans de nettoyage, le dernier robot de nettoyage Wall-E (Waste Allocation Load Lifter Earth-Class) se retrouve seul sur la Grande Bleue.

La solitude pèse à ce grand sentimental. Mais un jour, une fusée dépose Eve (Extraterrestrial Vegetation Evaluator ), son double en matière de technologie, mais en beaucoup plus perfectionné et moderne. Le coup de foudre est immédiat. Reste le problème de la mission de l'amoureuse, qui est de ramener aux humains, une preuve de vie permettant leur retour. Et c'est là que les choses vont se compliquer…


Le 30 juillet 2008, Andrew Stanton (1001 Pattes, John Carter, Stranger Things...) embarquait le public pour un merveilleux voyage. Il faut dire que Wall-E fut un gros coup de coeur pour Première à sa sortie. Rarement les films de science-fiction ont réussi à faire de leurs robots des êtres attendrissants, drôles et merveilleux aux yeux des cinéphiles. Ils sont très souvent violents, gigantesques et bien trop bruyants. Il aurait fallu attendre Wall-E, des studios Disney Pixar, pour nous émouvoir au plus haut point....

Pas une seule ligne de dialogue dans la première demi-heure du film, seuls les bruitages réalisés par Ben Burtt, le créateur des bruitages de Star Wars, nous titillent les oreilles.  Le spectateur est en symbiose avec ce petit être, qui vit seul sur Terre depuis 700 ans. Il doit y accomplir une tâche pénible et douloureuse : nettoyer la Terre des ravages de l’homme. Cette petite machine s’attache alors à tout ce qui reste encore de vivant sur la planète, jusqu’au moindre petit insecte.

 "On avait beau le savoir, rien ne préparait pourtant à une réussite aussi impressionnante, écrivait Gérard Delorme dans sa critique à cinq étoiles. D'emblée, l'histoire, à tonalité écologique, immerge le spectateur, qui peut très bien laisser passer une heure avant de se rendre compte qu'elle est sans paroles. Elle est par ailleurs racontée d'une façon qui se rapproche de la notion mythique de "cinéma pur" - un équilibre idéal entre l'image, le mouvement et le son pour un résultat à la fois beau, émouvant et compréhensible par tous. L'esthétique "ligne claire" d'Andrew Stanton privilégie la lisibilité, et Ben Burtt, le créateur des bruitages de Star Wars, a élaboré, pour les voix de Wall.-E et sa compagne Eve, des sons d'une exquise sophistication qui resteront dans les mémoires."

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