De Miracle sur la 34e rue à Klaus en passant par Love Actually, La Course aux Jouets, Gremlins, La Bûche , Bad Santa et jusqu'à Die Hard !
Ho Ho Ho ! Première fait sa sélection des cinquante films de Noël les plus incontournables, couvrant 80 années de cinéma. De classiques oubliés aux hits multi-rediffusés, voici la revue exhaustive du meilleur du 7e art pour les fêtes.
Les années 1940
Rendez-vous, d'Ernst Lubitsch (1940)
Avec : Margaret Sullavan et James Stewart
Le pitch : Une douce romance à l'atmosphère délicieuse, dans un petit magasin de Budapest, où deux employés d'une maroquinerie qui ne se supportent finissent par réaliser qu'ils sont tombés amoureux l'un de l'autre, sans le savoir, en envoyant des lettres à un correspondant anonyme...
Le petit + de Noël : Toute l'intrigue se déroule au mois de décembre, alors que le petit "shop around the corner" (de son titre VO) est en plein rush des fêtes de fin d'année.
Le Chant du Missouri, de Vincente Minnelli (1944)
Avec : Judy Garland et Margaret O'Brien
Le pitch : Une grande comédie musicale, au cours de laquelle Vincente Minelli fit la connaissance de Judy Garland (ensemble, ils auront Liza Minelli). L'histoire se déroule à Saint-Louis (Missouri) en 1903, autour d'un famille déprimée à l'idée de déménager à New York.
Le petit + de Noël : C'est là que la chanson culte Have Yourself a Merry Little Christmas a été chantée pour la première fois.
La Vie est belle, de Frank Capra (1946)
Avec James Stewart et Henry Travers
Le pitch : Un grand classique de Noël outre-Atlantique dans lequel James Stewart incane George Bailey, un homme qui a abandonné ses rêves personnels pour aider les autres membres de sa communauté et dont les pensées suicidaires la veille de Noël provoquent l'intervention de son ange gardien, qui lui montre toutes les vies qu'il a touchées et à quoi ressemblerait le monde s'il n'existait pas.
Le petit + de Noël : Une fable humaine inspirée plus ou moins du Chant de Noël de Dickens, que Capra lui-même montrait à sa famille, chaque année, au moment des fêtes.
Miracle sur la 34e rue, de George Seaton (1947)
Avec : Maureen O'Hara et John Payne
Le pitch : Avant le remake de 1994 avec Richard Attenborough, c'est Edmund Gwenn qui se glissait dans la costume rouge du vieil homme engagé dans un grand magasin pour faire le Père Noël et qui prétendait être... le vrai papa Noël !
Le petit + de Noël : Le plus emblématique film des fêtes de fin d'année new-yorkaises. L'histoire se déroule entre Thanksgiving et Noël dans le fameux Macy's, qui organise sa parade tous les ans dans la ville.
Les années 1950 / 1960
Noël blanc, de Michael Curtiz (1954)
Avec : Bing Crosby et Danny Kaye
Le pitch : Pleine de joie et de charme, cette comédie musicale suit deux soldats de la Seconde Guerre mondiale qui forment un duo de chant pour égayer les troupes et qui décident de faire carrière en rentrant en Amérique.
Le petit + de Noël : Bing Crosby y reprend son fameux tube "White Christmas", créé pour Holiday Inn (1942) avec Fred Astaire.
Rudolphe le renne au nez rouge, Larry Roemer, Kizo Nagashima (1964)
Avec : Burl Ives et Billie Mae Richards
Le pitch : Un film spécial de 52 minutes, créé pour NBC et animé en stop motion, qui parle du dernier né de Donner, le renne principal du Père Noël. Un petit faon nommé Rudolph, arrivé avec un nez rouge brillant et qui peine à s'intégrer avec les autres rennes.
Le petit + de Noël : Encore aujourd'hui, le programme est diffusé plusieurs fois pendant la période de Noël à la télé Américaine. Et ce chaque année depuis 1964 ! Un record.
Le père Noël a les yeux bleus, de Jean Eustache (1966)
Avec : Jean-Pierre Léaud et Gérard Zimmermann
Le pitch : A Narbonne, le rêveur et apprenti séducteur Daniel rêve de s’offrir un duffle-coat afin de parader auprès des filles. Pour financer cet achat il accepte de se déguiser en Père Noël près d’un grand magasin et se faire prendre en photo par des passants, privilégiant toutefois… les passantes.
Le petit + de Noël : Ce moyen-métrage du futur auteur de La Maman et la Putain permet au jeune Léaud de s’affirmer un peu plus comme le visage emblématique et lunaire de la Nouvelle Vague. Et tant pis s’il n’a pas les yeux bleus !
L’Arbre de Noël, de Terence Young (1969)
Avec : Bourvil et William Holden
Le pitch : Le réalisateur de James Bond signe ce drame en France, autour d'un petit garçon atteint d'une leucémie, qui s'apprête à vivre son dernier Noël. Son père, un riche homme d'affaires franco-américain, veut l'émerveiller et lui offrir tout ce qu'il veut avant sa mort...
Le petit + de Noël : Bourvil est bouleversant, dans l'un de ses derniers rôles.
Les années 1970
Black Christmas, de Bob Clark (1974)
Avec : Olivia Hussey et Margot Kidder
Le pitch : Des étudiantes coincées dans leur internat pendant les fêtes de fin d'année sont soudainement harcelées par de flippants appels téléphoniques anonymes. Pire encoe, elles vont lentement, mais sûrement, se faire assassiner les unes après les autres...
Le petit + de Noël : Pas de bons sentiments mais une version sanglante de Noël, dans ce film reconnu comme étant le premier véritable Slasher, qui inspira notamment Carpenter et Wes Craven.
Star Wars Holiday Special, de Steve Binder (1978)
Avec : Harrison Ford et Peter Mayhew
Le pitch : Dans la foulée du succès planétaire de La Guerre des étoiles, la télé américaine commande cet "épisode" assez improbable se déroulant au sein de la franchise de George Lucas. Un conte far far away dans lequel Chewbacca fait tout pou rentrer sur Kashyyyk à temps, afin de célébrer la Journée de la vie (le Noël local) en famille, avec sa femme, son fils et son père.
Le petit + de Noël : En cadeau, Lucas dévoile Boba Fett, le chasseur de primes, qui fait là sa toute première apparition.
Les années 1980
Le Père Noël est une ordure, de Jean-Marie Poiré (1982)
Avec : Gérard Jugnot et Christian Clavier
Le pitch : Une adaptation incontournable de la pièce de théâtre. Les bénévoles de « SOS Détresse Amitié » ne savent plus comment se débarrasser des marginaux dépressifs qui squattent les bureaux de la permanence. C'est cela oui...
Le petit + de Noël : On y trouve les meilleures idées de cadeaux : du gilet pour descendre les poubelles au tableau nu avec un cochon en passant par la plus classique boite de Doubitchous !
Un fauteuil pour deux, de John Landis (1983)
Avec : Eddie Murphy et Dan Aykroyd
Le pitch : L'expérience sociologique des frères Mortimer qui envoient Louis Winthorpe III à la soupe populaire, tandis que Billy Ray Valentine prend sa place à la direction d'une société de courtage agricole florissante. Un pari inhumain qui va évidemment leur revenir en pleine figure !
Le petit + de Noël : Dan Aykroyd est parfait en Père-Noël bourré, qui mange du saumon fumé à travers les poils de sa barbe blanche...
Gremlins, de Joe Dante (1984)
Avec : Zach Galligan et Phoebe Cates
Le pitch : Randall Peltzer a déniché à Chinatown un cadeau de Noël original pour son fils Billy, un adorable Mogwaïn, qui peut s'avérer absolument mortel, si l'on ne respecte pas trois règles cruciales. D'horribles créatures vicieuses vont naître de Gizmo et semer le chaos...
Le petit + de Noël : La petite ville de Kingston Falls est en pleine ébullition des fêtes quand les Gremlins saccage tout, comme le symbole absolu de l'anti-esprit de Noël.
Piège de cristal, de John McTiernan (1988)
Avec : Bruce Willis et Alan Rickman
Le pitch : Un flic de New York, séparé de sa femme depuis qu'elle a accepté un poste important à Los Angeles, la retrouve au Nakatomi Plazza, immense tour de bureaux où se tient la fête de fin d'année de l'entreprise. Mais le bâtiment est pris d'assaut par un groupe de terroristes allemands. John McClane n'avait pas prévu de passer son réveillon les pieds nus, dans un conduit d'aération...
Le petit + de Noël : "Viens m'voir à Los Angeles, on passera Noël en famille, on fera la fête !" La réplique qui règle le débat : oui Die Hard est un film de Noël !
Fantômes en fête, de Richard Donner (1988)
Avec : Bill Murray et Karen Allen
Le pitch : Le directeur d’une chaîne de télé, égoïste, cynique et au sommet de sa gloire, reçoit la visite de trois fantômes… Relecture moderne d’Un Chant de Noël de Charles Dickens.
Le petit + de Noël : Un classique des listes des meilleurs films de Noël "alternatifs". L’un des grands rôles du Bill Murray des années 80-90, à mi-chemin de S.O.S Fantômes (pour l’aspect comédie fantastique) et de Un jour sans fin (le portrait d’un sale type qui bosse à la télé et dont la vie est bouleversée par un événement surnaturel).
S.O.S fantomes 2, de Ivan Reitman (1989)
Avec : Bill Murray et Dan Aykroyd
Le pitch : Au chômage technique depuis 5 ans après les événements du premier film, les chasseurs de fantômes reprennent du service quand le bébé de Dana Barrett est en proie à des phénomène paranormaux, et qu’un étrange liquide visqueux se déverse dans les égouts de New York…
Le petit + de Noël : Si ce n’est jamais dit explicitement, l’action de Ghostbusters 2 a lieu la toute dernière semaine de l’année (la fin se déroule le soir du nouvel an). D’ailleurs, des décos de Noël sont visibles un peu partout dans le long-métrage, à l’exception, bien sûr, de l’intérieur de l’appartement de Peter Venkman (qui doit se croire au-dessus de ça). Le scénario prévoyait à l’origine que Ghostbusters 2 soit un pur film de Noël, mais les nombreuses réécritures ont en partie effacé cette ambition. Merry Christmas quand même !
Les années 1990
Maman, j'ai raté l'avion, de Chris Columbus (1990)
Avec : Macaulay Culkin et Joe Pesci
Le pitch : Tandis que la famille McCallister quitte Chicago pour aller passer les fêtes de Noël à Paris, elle oublie à la maison le petit Kevin, 8 ans, qui va passer une semaine en solo dans la luxueuse demeure, repoussant au passage deux cambrioleurs un peu balourd.
Le petit + de Noël : En guise de repas du réveillon, laissez tomber la dinde et tentez de régaler vos invités avec les fameux macaronis au fromage de Kevin McAllister.
Batman, le défi, de Tim Burton (1992)
Avec : Michael Keaton et Michelle Pfeiffer
Le pitch : Jeté dans les égouts à sa naissance par ses parents car difforme, Oswald Cobblepot resurgit à Gotham City 33 ans plus tard et se fait appeler Le Pingouin. Un criminel qui va donner du fil à retordre à Batman, déjà bien occupé par son attraction pour Selina Kyle et une mystérieuse Catwoman qui se met en travers de son chemin.
Le petit + de Noël : Le sapin géant de Gotham City, les illuminations et les chorales à chaque coin de rue… Pas de doute, Batman, le défi est bien un film de Noël. Tordu, bizarroïde, avec un fou furieux qui se prend pour un pingouin et mange son poisson encore vivant, mais un film de Noël quand même.
Noël Chez Les Muppets, de Brian Henson (1993)
Avec : Michael Caine, Kermit la grenouille…
Le pitch : L’usurier avare et misanthrope Ebenezer Scrooge, qui ne veut même pas accorder un jour de congé à ses employés pour Noël, va recevoir la visite de fantômes qui vont bouleverser son réveillon…
Le petit + de Noël : Charles Dickens relu par les Muppets. L’un des meilleurs films, drôle et féérique, de la bande des marionnettes créées par Jim Henson. En bonus, l’une des grandes compositions de Michael Caine, Scrooge d’anthologie.
L’Étrange Noël de Monsieur Jack, de Henry Selick (1993)
Avec les voix de : Chris Sarandon, Danny Elfman…
Le pitch : Lassé de Halloween, Jack Skellington, le roi des citrouilles, décide de s’emparer de la fête de Noël…
Le petit + de Noël : Trop occupé par la réalisation d’un autre "film de Noël" (Batman, le défi), Tim Burton a confié la réalisation de L’Etrange Noël de Monsieur Jack a son ami Henry Selick. Mais le résultat porte indéniablement sa patte : cette splendeur en stop motion est l’une des expressions les plus pures de l’imaginaire burtonien. Alors, film de Burton ou film de Selick ? Et surtout : film de Noël ou film d’Halloween ?
Super Noël, de John Pasquin (1995)
Avec : Tim Allen et Judge Reinhold
Le pitch : Le Père Noël a un accident et un père de famille pas vraiment modèle prend sa place. Mais ce qui ne devait être qu'un intérim s'avère finalement être un job à plein temps. Et pas le plus féérique des boulots...
Le petit + de Noël : La magie de Noël est sans fin ! Pas de retraite possible pour Tim Allen : après trois films et deux saisons de série télé (sur Disney +), il sera encore et toujours le papa Noël, en 2024 !
La Course au Jouet, de Brian Levant (1996)
Avec : Arnold Schwarzenegger et Jake Lloyd
Le pitch : Un vendeur de literie accro au boulot se lance dans une quête effrénée pour trouver une figurine de Turbo-Man le jour de Noël. Evidemment, tout le monde a la même idée - et le film vaut bien mieux que sa réputation : c'est une super comédie pleine de moments férocement drôles (impayable scène où Schwarzie provoque une bagarre dans un entrepôt secret où une horde de Pères Noëls en tous genres fait du trafic de jouets).
Le petit + de Noël : Le fils d'Arnold est joué par un certain Jake Lloyd, trois ans avant de devenir Anakin Skywalker dans La Menace fantôme.
Jack Frost, de Troy Miller (1998)
Avec : Michael Keaton et Kelly Preston
Le pitch : Jack Frost est victime d’un accident de la route causé par l’épais blizzard du Colorado. Le père de famille laisse derrière lui femme, enfant et bonhomme de neige inachevé. C’est grâce à la magie de Noël que le patriarche ressuscite sous les traits de la silhouette enneigée. Jack tentera alors de consoler son fils, fraîchement endeuillé.
Le petit + de Noël : Jack Frost est l’homonyme du film d’horreur de Michael Cooney réalisé un an auparavant, où un serial killer ressuscite en bonhomme de neige tueur – ça glace le sang.
La Bûche, de Danièle Thompson (1999)
Avec : Sabine Azéma et Charlotte Gainsbourg
Le pitch : Trois soeurs très différentes doivent passer Noël avec leurs parents, séparés depuis longtemps. Évidemment, le réveillon va être un sacré bordel.
Le petit + de Noël : "Non mais t’as vu ce qu’elle nous a pompés avec la bûche… Et les décorations…" Un film 100 % fêtes de fin d’année, mais avec un mauvais esprit délicieux !
Les années 2000
Eyes Wide Shut, de Stanley Kubrick (1999)
Avec : Tom Cruise, Nicole Kidman…
Le pitch : Après que sa femme Alice lui a fait part d’un de ses fantasmes d’adultère, le docteur Bill Harford va voir sa vie bien rangée se dérégler…
Le petit + de Noël : Comment ça ? Le dernier chef-d’œuvre de Stanley Kubrick est un film de Noël ? Mais si, regardez bien : le cinéaste de 2001, l’Odyssée de l’espace fait débuter son conte psychanalytique au cours d’un bal donné pour les fêtes de fin d’année, avec sapin géant scintillant de mille feux, filme Tom Cruise s’enfonçant lentement dans la nuit enneigée, et achève le tout dans un grand magasin où la petite fille du couple Harford recherche sa poupée préférée pour la mettre sur sa liste au Père Noël. Ceci dit, ne regardez surtout pas ce film en famille ! Obligation d’attendre que les enfants aient les yeux grands fermés.
Le Grinch, de Ron Howard (2000)
Avec : Jim Carrey et Taylor Momsen
Le pitch : Misanthrope repoussant (il est recouvert de poils verts, se nourrit de jus de laitue, d'huile de castor et de lait tourné) vivant reclus depuis 53 ans, Le Grinch a une sainte horreur de Noël. Et cette année il compte bien gâcher la fête en volant tous les cadeaux, sapins, bûches et dindes des habitants de Whoville. Mais une petite fille va l’aider à découvrir le véritable esprit de Noël.
Le petit + de Noël : Future star du rock et de Gossip Girl, Taylor Momsen, 6 ans à l’époque, est absolument désarmante de mignonnerie face à un Jim Carrey déchainé, qui était aussi infect dans son personnage qu’avec les équipes du film sur le plateau.
Family Man, de Brett Ratner (2000)
Avec : Nicolas Cage et Tea Leoni
Le pitch : Un financier égoïste choisit l'argent et la réussite à la place de l'amour. Il part à Londres pour diriger un cabinet de trading. Mais 13 ans plus tard, le destin lui montre ce que sa vie aurait été, s'il avait fait un choix différent. Alors vaut-il mieux être père de famille dans le New Jersey ou riche courtier célibataire à London ?
Le petit + de Noël : Une ode à famille sur une bande son qui ressemble à un Greatest Hits des Meilleures chansons de Noël.
Le Pôle Express, de Robert Zemeckis (2001)
Avec les voix de Tom Hanks et Leslie Harter Zemeckis
Le pitch : Faut-il laisser derrière soit ses rêves d’enfant lorsqu’on devient adolescent ? Cette évolution contribue à remettre en question la magie de Noël. C’est à bord du train, direction le pôle Nord que les jeunes voyageurs prennent conscience de l’étendue de leurs pouvoirs. Le Pôle Express mute en théâtre d’aventures pour ces pré-adolescents en proie aux doutes.
Le petit + de Noël : Dans la version originale, Tom Hanks prête sa voix à pas moins de six personnages ainsi que Steven Tyler (leader du groupe Aerosmith) qui incarne un elfe.
Tokyo Godfathers, de Satoshi Kon (2003)
Avec les voix de Tory Emori et Aya Okamoto
Le pitch : Trois sans-abris mal assortis s’improvisent « famille recomposée » après avoir trouvé un bébé dans la rue, le soir de Noël. En 6 jours, les personnages vivent une aventure tokyoïte où l’union (et parfois la désunion) pèsera dans la balance de la restauration d'une famille, celle de sang et de cœur.
Le petit + de Noël : Cette fable humaniste saura réchauffer les cœurs des grands comme des petits pour Noël.
Elfe, de Jon Favreau (2003)
Avec : Will Ferrell et James Caan
Le pitch : Abandonné le soir de Noël, un bébé est recueilli par le Père Noël et élevé par ses Elfes qui l'adoptent. Mais tandis qu'il grandit, il décide de partir à la recherche de son géniteur...
Le petit + de Noël : Une petite friandise à déguster en famille. Un film doppé à la joie de Noël et à la bonne humeur, et certainement l'une des performances les plus touchantes et drôles de Will Ferrell.
Love Actually, de Richard Curtis (2003)
Avec : Hugh Grant et Keira Knightley
Le pitch : Les semaines précédents Noël, à Londres, les destins entremêlés de différents personnages, qui vont notamment (re)découvrir l'amour. Même l'affreux Colin Frissel y aura droit !
Le petit + de Noël : "Christmas is all around", c'est Billy Mack qui vous le dit !
Bad Santa, de Terry Zwigoff (2004)
Avec : Billy Bob Thornton et Tony Cox
Le pitch : Willie joue chaque année le Père Noël pour le compte d’une grande surface. Un job dont il essaie de s’acquitter le mieux possible afin de masquer ses vraies intentions : cambrioler le mall qui l’emploie. Lorsqu’il débarque à Phoenix avec son pote Marcus, une succession de rencontres va perturber ses plans.
Le petit + de Noël : Signé par Terry Zwigoff qui venait de se faire remarquer avec son adaptation de Ghost World de Daniel Clowes et produit par les frères Coen, ce père Noël trash a failli avoir les traits de Jack Nicholson et Bill Murray avant l’arrivée du rock’n’roll Billy Bob Thornton.
Joyeux Noël, de Christian Carion (2005)
Avec : Diane Kruger et Dany Boon
Le pitch : Six mois après le début de la Première Guerre mondiale, le conflit censé être de courte durée s'éternise. Tandis que les flocons commencent à tomber sur le front français, les soldats des deux camps décident de stopper les hostilités le temps des fêtes, au grand de leurs états-majors.
Le petit + de Noël : La trève de Noël de l'hiver 1914 raconté dans un film de guerre qui montre l'humain dans la tracnchée. Une oeuvre pour l'histoire, nommée aux Oscars.
Esprit de famille, de Thomas Bezucha (2005)
Avec : Sarah Jessica Parker et Rachel McAdams
Le pitch : Un film choral emmené par une troupe hyper-glamour, autour d'un week-end terrifiant pour Meredith, financière à New York, qui vient passer les fêtes dans la (grande) famille de son petit-ami, au fin fond du Connecticut.
Le petit + de Noël : Le repas du réveillon dans la belle-famille, comme si vous y étiez !
The Holiday, de Nancy Meyers (2006)
Avec : Kate Winslet et Cameron Diaz
Le pitch : Une Anglaise et une Américaine échangent leurs maisons pendant Noël, et elles vont vraiment changer de galaxies. L'une débarque à Hollywood, et l'autre dans un bled du Surrey. Elles vont trouver l'amour, bien sûr. Même les allergiques aux romcoms de Noël sont bien obligés de reconnaître que dans le genre, c'est un vrai banger.
Le petit + de Noël : C'est Hans Zimmer à la musique, mais oui !
Un conte de Noël, d'Arnaud Desplechin (2008)
Avec : Catherine Deneuve et Mathieu Amalric
Le pitch : Junon et Abel Vuillard reçoivent leurs enfants et petits-enfants dans leur maison de Roubaix. Si les tensions familiales sont vives, chacun cherche à ménager le patriarche gravement malade en attente d’une greffe de moelle osseuse. Le donneur est à trouver parmi ses proches.
Le petit + de Noël : Ce Conte de Noël c’est un peu La bûche de Danièle Thomspon, pour cinéphiles mondains. D’ailleurs, dans ce petit cercle d’initiés où tout le monde a fait de brillantes études, on se fout pas mal du dessert.
Le drôle de Noël de Scrooge, de Robert Zemecki (2009)
Avec : Jim Carrey, Gary Oldman…
Le pitch : Ebenezer Scrooge, vieux marchand londonien radin, obsédé par ses livres de comptes, déteste Noël. Il va vivre un drôle de réveillon en recevant la visite de trois fantômes qui vont lui montrer son passé, son présent et son futur pour tenter d’adoucir son cœur.
Le petit + de Noël : Voyages dans le temps (comme dans Retour vers le futur) + conte de Noël utilisant la facial motion capture (comme dans Le Pôle express) : Robert Zemeckis est au cœur de ses obsessions de cinéma avec cette adaptation du célébrissime Un chant de Noël (A Christmas Carol) de Charles Dickens. L’écrivain victorien est propulsé dans le 21ème siècle avec cet ovni quasi expérimental où Jim Carrey joue pas moins de huit rôles !
Les années 2010 / 2020
L'apprenti Père Noël, de Luc Vinciguerra (2010)
Avec les voix de Line Renaud et Lorànt Deutsch
Le pitch : Le Père Noël ne veut pas prendre sa retraite, mais il doit se choisir un successeur. Nicolas a été désigné mais il n'est pas vraiment le candidat idéal. La formation s'annonce compliquée...
Le petit + de Noël : Un conte français à l'ancienne (adapté de la série télévisée), réalisé avec une animation traditionnelle, comme dans l'ateliers du Père Noël.
Mission Noël : les aventures de la famille Noël, de Sarah Smith et Barry Cook (2011)
Avec les voix de James McAvoy et Hugh Laurie
Le pitch : Opération spéciale impliquant une technologie de pointe, soigneusement préparée dans une région secrète du pôle Nord, la distibution des cadeaux est une affaire sérieuse. Mais quand un enfant est oublié, c'est toute la machine qui s'enraye.
Le petit + de Noël : Comment fait concrètement monsieur en rouge pour distribuer en une nuit tout ses cadeaux à deux milliards d'enfants ? On a enfin la réponse !
Les cinq légendes, de Peter Ramsey (2012)
Avec les voix de Alec Baldwin et Jude Law
Le pitch : Le Père Noël, le Lapin de Pâques, le Marchand de Sable, la Fée des dents et Jack Frost (un avatar de l'hiver) s'allient pour lutter contre le Dieu des cauchemars : produit par Guillermo Del Toro, une fabuleuse Ligue des gentlemen extraordinaires version conte de fées pour kids, fantastique d'inventivité.
Le petit + de Noël : : Déception au box-office à sa sortie (c'était l'année du premier Avengers..., mais son réalisateur, le vétéran de l'animation Peter Ramsey, s'est rattrapé puisque six ans plus tard il co-signait un certain Spider-Man : New Generation...
Iron Man 3, de Shane Black (2013)
Avec : Robert Downey Jr. et Guy Pearce
Le pitch : Devenu paranoïaque suite aux événement d’Avengers, Tony Stark ne dort pratiquement plus et construit jour et nuit de nouvelles armures. Mais une série d’attentats revendiqués par le Mandarin va le forcer à retourner sur le terrain…
Le petit + de Noël : Le film du MCU le plus « Noël » de tous, avec des décors qui ne trompent pas (la neige, le sapin devant la Maison Blanche). D’ailleurs, Shane Black explique que situer l’action autour de Noël était une façon de « faire vivre une expérience commune » à tous les personnages. Le réalisateur a même poussé le bouchon en faisant d’Iron Man 3 une sorte d’adaptation d’Un Chant de Noël de Charles Dickens, mais version Marvel. Le rôle du fantôme des Noël passés revenant ici à Aldrich Killian (joué par Guy Pearce).
Carol, de Todd Haynes (2015)
Avec : Cate Blanchett et Rooney Mara
Le pitch : Un grand conte romantique dont l'intrigue se déroule pendant les fêtes de fin d'année de 1952 à New York. On y suit la relation amoureuse impossible entre une jeune vendeuse et une élégante bourgeoise plus âgée en train de divocer...
Le petit + de Noël : Le titre - et le prénom de l'héroïne - est un clin d'oeil au plus célèbre conte de Noël, le Christmas Carol de Dickens (Un chant de Noël en Français).
The Night Before, de Jonathan Levine (2016)
Avec : Joseph Gordon-Levitt et Seth Rogen
Le pitch : Pas de répas en famille ou de conte sur l'espoir ! La réveillon devient une grosse déconnade loufoque pour trois amis d'enfance qui se retrouvent à New York pour leur tradition du réveillon : faire la teuf !
Le petit + de Noël : Le plus beau concours de pulls moches du 7e art.
Joyeux bordel !, de Josh Gordon et Will Speck (2016)
Avec : Jennifer Aniston et Jason Bateman
Le pitch : Une grosse entreprise doit fermer ses portes. Alors le jeune patron réunit ses collègues pour une ultime fête de Noël mémorable. Le but : impressionnant un client capable de sauver la boîte. A l'arrivée : une beuverie trash au possible !
Le petit + de Noël : Dans les années 2010, le réveillon de Noël n'est plus une gentille fête familiale sacrée. On peut tout péter !
Santa & Cie, de Alain Chabat (2017)
Avec : Alain Chaba et Pio Marmaï
Le pitch : Noël est en péril. Nous sommes le 15 décembre, et les 92 000 lutins chargés de fabriquer les cadeaux des enfants tombent tous malades en même temps. Santa Claus doit alors se rendre en urgence sur Terre pour trouver de la vitamine C. Un accident de traineau le force à atterrir à Paris, où il va rencontrer une gentille petite famille et tenter de mener à bien sa quête.
Le petit + de Noël : Jean-Pierre Bacri apparait en faux Père Noël et se demande pourquoi Santa version Chabat est vert ("Tu bosses pour une marque bio ?"). Prends ça Coca-Cola !
Les Chroniques de Noël, de Clay Kaytis (2018)
Avec : Kurt Russell et Judah Lewis
Le pitch : À l’aune de l’omniprésence des écrans, Kate et Teddy sont déterminés à immortaliser l’arrivée du père Noël. Des suites de cette tentative, les jeunes gens cassent le traîneau du père noël…Les casse-cous devront réparer leur bêtise au cours d’une nuit d’anthologie, en compagnie de Santa Claus et ses petits compagnons.
Le petit + de Noël : Kurt Russell est un père Noël ultra cool avec un brushing au poils ! L'acteur joue le jeu jusqu'au bout en interprétant le titre blues rock Santa Claus is back in Town.
Klaus, de Sergio Pablos (2019)
Avec les voix de : Jason Schwartzman et J.K. Simmons
Le pitch : Un facteur un peu nul est envoyé en mission sur une île enneigée, au nord du Cercle arctique, où personne ne s’entend et donc ne s’envoie jamais de lettres. Mais sa rencontre avec l’ancienne maîtresse d'école du village et un vieux menuisier qui vit seul dans une maison pleine de jouets va changer l’ordre des choses.
Le petit + de Noël : Super film tout court mais super film de Noël en plus. Klaus invente l’histoire derrière la légende du père Noël avec pas mal de bons sentiments (normal), mais le fait sans jamais tomber dans la mièvrerie. Très fort.
Ma belle-famille, Noël et moi, de Clea DuVall (2020)
Avec : Kristen Stewart et Mackenzie Davis
Le pitch : Faut-il profiter des fêtes de noël pour faire sa demande en mariage ? C’est là toute la problématique d’Abby et Harper. La question se complique lorsqu’Abby apprend que sa compagne n’a pas fait son coming-out. A défaut de déguster de la dinde, les festivités menacent de se terminer en eau de boudin.
Le petit + de Noël : Ma belle-famille, Noël et moi est composé de titres queer pop interprétés par des totems de la cause LGBTQIA+ comme Sia et Shea Diamond. Le titre Make you Mine This Season de Teagan et Sara apparait comme leitmotiv du film.
Spirited, L'Esprit de Noël, de Sean Anders (2022)
Avec : Ryan Reynolds et Will Ferrell
Le pitch : Un chant de Noël de Dickens, revisité en mode comédie musicale délirante, racontant l’histoire du point de vue des fantômes et en renversant les rôles, mettant en scène le fantôme du Noël présent qui se retrouve face à son passé, son présent et son futur...
Le petit + de Noël : Quelques numéros qui peuvent vous filer les poils, notamment la scène “Do A Little Good” dans les rues de Boston, le soir du réveillon. Grisant !
Winter Break, d'Alexander Payne (2023)
Avec : Paul Giamatti et Carrie Preston
Le pitch : Noël 1970 : dans un lycée pour garçons du Massachusetts, un prof d’histoire atrabilaire (Paul Giamatti) doit rester passer les vacances scolaires dans l’établissement, afin de s’occuper d’une poignée d’élèves qui n’ont pas pu rejoindre leur famille pour les fêtes.
Le petit + de Noël : Feeling doux-amer, grain ostensiblement vintage de l’image… Alexander Payne cherche à retrouver ici l’atmosphère du cinéma 70’s de Mike Nichols ou Hal Ashby. Même si sa véritable source d’inspiration est en réalité Merlusse de Marcel Pagnol, sorti en 1935, dans lequel un prof mal-aimé (borgne et à l’odeur pestilentielle, comme Giamatti dans Winter Break) surveillait des lycéens malheureux privés de fêtes de fin d’année… Attention, donc : un film de Noël peut en cacher un autre.
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