Le film de Philippe Lacheau a été présenté hier soir en avant-première.
Il neige ! Première est arrivé hier à l'Alpe d'Huez, et parvient pour l'instant à maintenir son intégrité physique malgré des trottoirs recouverts de neige et terriblement glissants (quelle vie !). Et entre deux tentatives de ne pas lamentablement se rétamer face aux skieurs hilares, nous avons pu assister à la cérémonie du Festival international du film de comédie, présentée par l'animateur Christophe Beaugrand. Après une longue bande-annonce des réjouissances qui nous attendent toute cette semaine, le jury de cette édition 2023 - composé de Karin Viard (la présidente), Camille Chamoux (Les Gazelles, Larguées), Bérengère Krief (Bref, Les Folies fermières), Antoine Bertrand (Starbuck, Demain tout commence) et le réalisateur et auteur Stéphane Foenkinos (La Délicatesse, Jalouse) – s'est lancé dans une chorégraphie endiablée sur Toutes les femmes de ta vie des L5 :
Et le jury du festival qui donne de sa personne 😅 pic.twitter.com/0NjTAcFMDB
— Premierefr (@PremiereFR) January 16, 2023
C'était ensuite au tour d'Alibi.com 2,de (et avec) Philippe Lacheau, de réellement lancer les hostilités. Présenté hors compétition, le film se déroule quelques années après le premier volet : Greg (Lacheau) a promis à sa compagne Flo (Élodie Fontan) qu'il ne mentirait plus jamais et a fermé son agence qui permettait à tout un chacun de s'acheter un alibi en or pour toutes les situations. Mais quand Greg demande Flo en mariage et doit lui présenter ses parents dont il a honte, il décide de relancer la machine pour se trouver des faux parents bien plus présentables...
Un « Lacheau movie » petit cru, pas honteux mais pensé encore une fois pour un public très large, ce qui l'empêche de se déployer sur un terrain d'humour plus acide et méchant (ce que requiert ce genre de scénario). Quelques vannes surnagent tout de même (Gad Elmaleh qui met littéralement sa tête dans une télé vide pour se faire passer pour un présentateur de JT) mais cette comédie de mensonge carbure surtout à l'abattage de quiproquos cartoonesques, le film ne s'embêtant pas une seconde avec une quelconque forme de vraisemblance. Les situations rocambolesques s'enchaînent ainsi à la vitesse de l'éclair (une condamnation pour squat de logement et un bracelet électronique à la clé, un oiseau qui pique une alliance, une bataille de couple venue d'absolument nulle part, des toilettes à la glue, un château gonflable qui explose...), l'une chassant l'autre sans plus de procès. Mais louons la prestation de Didier Bourdon, dont le timing comique fait mouche à chaque réplique, et qui n'hésite plus à faire rire avec son corps : aucun homme sur Terre ne peut se vanter de recevoir une assiette dans les fesses avec autant de panache. Gloire à lui.
Alibi.com 2, le 8 février au cinéma. Avec Philippe Lacheau, Élodie Fontan, Tarek Boudali, Julien Arruti, Gégard Jugnot, Didier Bourdon, Arielle Dombasle, Rheem Kherici, Gad Elamaleh...
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