Arnaud Ducret et Alexandra Lamy
Pathé

Retour chez ma mère avait attiré plus de 2 millions de spectateurs au cinéma, en 2016.

En 2017, Alexandra Lamy et Eric Lavaine ont refait équipe après le succès Retour chez ma mère. Après la comédie familiale, c’est désormais la romantique qu’explore le tandem avec L’embarras du choix, qui est diffusé ce soir France 2. Le pitch de cette comédie où l’on retrouve également Arnaud DucretJérôme Commandeur et Anne Marivin ? Juliette est une quadra célibataire. Mais ce n’est pas son seul problème. Elle est surtout une indécise chronique, incapable de faire des choix. Après une soirée, elle se retrouve à fréquenter deux hommes parfaits en même temps. Arrive le jour où ses deux prétendants la demande en mariage le même jour…

 
L'Embarras du choix – Alexandra Lamy : "En France, on a du mal à faire de bonnes comédies romantiques"

Voici la critique de Première : Dans L’Embarras du choix, Eric Lavaine, qui a souvent tapé en dessous de la ceinture (les inénarrables pets de Cornillac au fond de la piscine dans Protéger et servir ou l’intégralité de Poltergay…) trousse une comédie un peu plus élégante qui raconte les déboires d’une jeune quadra incapable de prendre la moindre décision. Ca va du choix du yaourt à la coiffure (frange ou pas frange ?) en passant par les mecs. Evidemment quand elle se retrouve à trois mois de ses deux mariages, ça devient très compliqué. Vraisemblablement inspiré par les classiques américains virevoltants des années 30 et 40 et les comédies british pétillantes où chaque second rôle compte, L’Embarras du choix multiplie les quiproquos, les claquements de portes et fonctionne surtout grâce à son trio de filles explosif. Sabrina Ouazani incarne avec son rire communicatif la copine accro à Tinder et emmène le film sur les rives d’un Sex and The City à la française (plus goguenard, mais aussi bien looké) ; Anne Marivin, elle, joue l’amie rangée, le roc secrètement fragile, marié à un vieux garçon bonhomme. Et elles doivent accompagner Alexandra Lamy qui hésite donc entre un cuistot sauvage (Arnaud Ducret) et un écossais romantique. Lamy est étonnante – moins dans la construction de son personnage sexy (pourquoi pas) que dans la manière dont elle tire parfois le film vers la mélancolie. Parce que sous les falbalas de la comédie, derrière les gags et les canapés de saumon, au fond des verres de vodka, se cache aussi une vraie amertume.


Retour chez ma mère : le joli succès d’Alexandra Lamy