Après l’échec de sa première demande, la défense du père Preynat a saisi la justice pour retarder la sortie du film.
Le scandale autour de la sortie de Grâce à Dieu le 20 février prochain continue. Le nouveau projet de François Ozon, centré sur la création du collectif La Parole Libérée, expose le combat d’anciens scouts lyonnais pour dénoncer les attouchements du père Bernard Preynat. Mis en examen depuis janvier 2016, le prêtre accusé par près de 70 membres de l’association est toujours en attente de jugement. Son équipe de défense avait déjà fait une demande de report du film auprès de François Ozon et du distributeur Mars Film en décembre dernier. Cette entente à l’amiable n’ayant pas donné suite, l’un des avocats du père Preynat a déposé un recours en justice le 1er février.
L’avocat voit la sortie de ce film comme une "atteinte à la présomption d’innocence" et estime que long-métrage de François Ozon pourrait ouvrir "une brèche extrêmement dangereuse". Il s’est également plaint de l’utilisation du nom de son client dans la bande-annonce. "Il suffit de voir la bande-annonce, disponible en ligne, pour constater que le père Preynat apparaît à la 2e ou 3e seconde, qu'il est cité ou désigné à 13 reprises durant la première minute, et qu'il est présenté comme coupable des faits pour lesquels il est actuellement poursuivi.", a-t-il rajouté. Le verdict du procès sera rendu par le tribunal correctionnel de Lyon le 7 mars prochain, deux semaines après la sortie en salles de Grâce à Dieu.
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