Désormais en charge des franchises G.I. Joe et Fast and Furious (et bientôt en super-héros mystère, comme il nous l'a confirmé), Dwayne Johnson incarnera Hercule dans le péplum à grande échelle qui sortira en France le 6 août prochain. The Rock, qui nous a parlé de ses projets avec DC Comics, nous a parlé du challenge d’incarner le demi-dieu à l’écran.Toutes les stars du catch qui ont tenté le passage sur grand écran n’ont pas eu autant de chance que vous. Vous avez conscience d’avoir échappé à une malédiction ?Ah ah, oui, je crois que j’ai échappé à quelque chose. Je sais pas trop à quoi c’est dû. C’est bête, mais j’essaie juste de faire du bon boulot. De tourner des bons films avec de bons réalisateurs. Et je me souviens de la valeur de l’argent : le public va dépenser des dollars durement gagnés pour aller au cinéma. Il faut que le résultat vaille le coup.Le fait que vous ayez étudié la criminologie et la physiologie, ça a joué ?Ca fait partie de la légende, ça ! En fait, j’ai étudié le foot à l’université pour devenir joueur professionnel. J’ai pris criminologie car je rêvais aussi de travailler pour le gouvernement, genre devenir un agent du FBI, de la CIA ou faire partie du Service secret. Comme je suis acteur je peux maintenant jouer tout ça sans problème.Et vous voilà dans la peau d’Hercule. C’était quoi le plus gros challenge ?En fait, il y en avait deux. Le premier, c’était d’endosser la responsabilité de ressusciter le héros. De faire honneur à la mythologie, aux films qui ont précédé, en livrant un blockbuster épique, à grande échelle. Et aussi être à la hauteur des acteurs qui ont précédé : Steve Reeves (j’ai grandi en matant ses films), Lou Ferrigno, Kevin Sorbo…Oui, bon, il y avait aussi pas mal de nanars avec Hercule.Tout à fait. C’est pour ça que le premier challenge était de recréer ce héros -sans renier le côté péplum spectaculaire- de manière plus terre-à-terre, très physique. Pas nanar ("cheesy"). Ca m’amène au deuxième challenge, le défi physique, j’ai dû prendre du muscle pour jouer Hercule et ça n’a pas été facile.Pardon ?Oui, aller à la salle de sport…J’entends bien. Mais quand on vous voit en photo, ou dans No Pain No Gain, on imagine mal que vous ayez dû prendre encore du muscle pour jouer Hercule.Et oui, mais si tu regardes bien tu verras qu’Hercule est musclé différemment que Paul Doyle dans No Pain No Gain. Paul était musclé hyper sec, comme un mec qui a fait de la prison et passé son temps à soulever de la fonte. Hercule devait être plus affiné, plus naturel, plus affamé. C’était le but, et j’ai morflé pour l’atteindre.Vous avez aidé Hugh Jackman à prendre du muscle pour Wolverine : Le Combat de l’immortel. D’autres acteurs connus vous ont demandé conseil ?Ah ah, oui, il y en a, mais je ne vous dirai pas qui. Ils n’osent pas le dire en public. Hugh l’a fait. Il faut dire que chez certains, ils peuvent faire quatre mois de muscu, ça ne marche pas. Alors que Hugh a su garder la discipline pour paraître bien féroce à l’écran.Interview Sylvestre Picard (@sylvestrepicard)
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