Rien de mieux que s’installer dans le canapé pour voir (ou revoir) quelques classiques. Sélection.
Love Actually
Classique indémodable du film de Noël (il se murmure que certains se le repassent même plusieurs fois dans l’année) depuis quinze ans, Love Actually et sa Grande-Bretagne fantasmée où tout le monde trouve l’âme soeur est d’un absolu réconfort quand le mercure descend en-dessous de zéro. La comédie romantique de Richard Curtis a de plus le bon goût de réunir un casting miraculeux, avec Hugh Grant, Liam Neeson, Colin Firth, Emma Thompson, Keira Knightley ou feu Alan Rickman.
Le Père Noël est une ordure
Adaptation de la pièce du Splendid du même nom, Le Père Noël est une ordure n’a pas pris une ride depuis sa sortie il y a 36 ans. Devant la caméra de Jean-Marie Poiré, Thérèse (Anémone), Pierre (Thierry Lhermitte), Josette (Marie-Anne Chazel), Félix (Gérard Jugnot), Katia (Christian Clavier) et les autres s’en donnent à coeur joie lors d’une soirée du réveillon de Noël à la permanence téléphonique de l'association « SOS Détresse Amitié ». Loufoque et hilarant.
Bad Santa
Et si le père Noël était vraiment une ordure ? Un peu moins célébré en France qu’aux États-Unis, Bad Santa, réalisé par Terry Zwigoff, réunit Billy Bob Thornton, Bernie Mac et Tony Cox dans une comédie déjantée : l’histoire de Willie, un cambrioleur déguisé en père Noël qui, le soir du réveillon, a pour habitude de voler la recette du magasin où il travaille. Mais le casse annuel est compliqué par un détective retors et un enfant naïf de huit ans, persuadé que Willie est le vrai père Noël… Une farce grinçante et politiquement incorrecte.
Piège de cristal
« Viens m'voir à Los Angeles, on passera Noël en famille, on fera la fête ! » John McClane (Bruce Willis), un policier new-yorkais, se rend en Californie pour les fêtes afin de rejoindre sa femme dans l’espoir secret de sala reconquérir. Mais la présence de terroristes dans l’immeuble va quelque peu modifier ses plans… En plus d’être un chef-d’oeuvre du cinéma d’action qui alimente encore aujourd’hui de nombreux réalisateurs, le film de John McTiernan se regarde également comme un parfait film de Noël ensanglanté.
Gremlins
À Noël, Billy se voit offrir par son père une petite créature à fourrure, un mogwaï appelé Gizmo, qu’il ne faut surtout ni mouiller ni nourrir après minuit. Tout le monde connaît la suite : quand Billy renverse accidentellement de l'eau sur Gizmo, ce dernier donne naissance à d’autres mogwaïs très agressifs qui sèment la terreur. À mi-chemin entre le film d’horreur, le film de Noël et la comédie pure, Gremlins porte la marque de son facétieux réalisateur Joe Dante.
La Vie est belle
Conte de Noël par excellence, La Vie est belle de Frank Capra fêtait cette année ses 71 ans. L’histoire d’un homme au bord du suicide (le formidable James Stewart) qui rencontre un ange de seconde classe, envoyé pour l’aider à s’en sortir et gagner ses ailes au passage. Un mélodrame optimiste et intemporel qui réchauffe le coeur.
Maman, j’ai raté l’avion
Si le synopsis a tout du film d’horreur (un enfant est oublié chez lui par ses parents pendant les vacances de Noël et des cambrioleurs débarquent), Maman, j’ai raté l’avion utilise les codes du cinéma d’épouvante pour les transformer en ressorts comiques. Macaulay Culkin réalise le fantasme de chaque enfant, tout en mettant une correction en règle à deux malfrats. À regarder impérativement en famille pour se rendre compte à quel point le film de Chris Columbus transcende les générations.
Santa & Cie
À l’approche du réveillon, les 92 000 lutins de Santa tombent tous malades en même temps. Il n’a plus le choix : il doit se rendre sur Terre avec ses rennes pour trouver un remède en pharmacie… Alain Chabat réalise une comédie de Noël pour toute la famille, dans laquelle il donne la réplique à Golshifteh Farahani, Pio Marmaï, Bruno Sanches et Audrey Tautou. Un film « à l’américaine » mais diablement français dans l’esprit. Une vraie réussite.
Le Grinch
Dix-huit ans avant la version animée sortie fin novembre, Ron Howard adaptait sur grand écran le livre du Dr Seuss avec Jim Carrey (sous un tas de maquillage vert) dans le rôle principal. Le Grinch, créature misanthrope et acariâtre, vit isolée. Il décide de se déguiser en père Noël et de voler tous les cadeaux des habitants de Whoville pour gâcher la fête. Sa rencontre avec la jeune Cindy Lou lui apprendra que l’esprit de Noël ne se réduit pas aux jouets, chants, parades et autres présents. Drôle et farfelu, le film résiste plutôt bien au passage du temps, même si ce sont surtout les plus jeunes qui y trouveront leur compte.
L’Étrange Noël de M. Jack
En décembre 1994, Henry Selick (avec l’aide du scénariste et producteur Tim Burton) révolutionnait la technique du stop motion. Véritable prouesse technique qui a demandé trois ans de travail, L’Étrange Noël de M. Jack est toujours une splendeur visuelle, un conte de Noël gothique où cohabitent le merveilleux et le lugubre. Un véritable tour de force.
Commentaires