Thierry Frémaux tente de rester optimiste dans sa lettre ouverte sur l'importance du 7e art.
Le 28 décembre 1895 a eu lieu la première projection payante de film, organisée par les frères Lumière pour faire découvrir leur nouvelle invention : le cinématographe. 125 ans plus tard, les cinéphiles auraient aimé fêter cet anniversaire dans les salles obscures, mais elles sont toujours fermées, les discussions sur leur réouverture devant avoir lieu le 7 janvier 2021.
Thierry Frémaux, à la tête du festival de Cannes et de l'institut Lumière, a tout de même profité de cette date anniversaire pour publier, en parallèle dans le Journal du Dimanche, en français, et dans Variety, en anglais, une lettre ouverte consacrée aux 125 ans du cinéma. Il y rappelle l'importance du 7e art et son incroyable résistance au fil des années. Se voulant optimiste, il espère que ces deux fermetures temporaires imposées suite à la propagation du Coronavirus seront les dernières, et que bientôt, nous pourrons retourner au cinéma. "Car d'émotions collectives, nous avons toujours besoin, écrit-il. Dans leur absence, les salles, qui sont nos maisons, nos églises et nos rituels, n'ont jamais été aussi présentes. Quand nous reverrons-nous? Bientôt, il le faut. Nous voulons retourner dans un cinéma où il n'y a pas de bouton "Pause". Voir, sur un grand écran, un film que nous découvrirons. Assis à côté de quelqu'un que nous ne connaissons pas. Retrouver les promesses que le cinéma a toujours tenues et qui ne disparaîtront jamais."
Voici sa lettre complète :
Le 28 décembre 1895, Lumière accueille le public parisien au Salon Indien du Grand Café, boulevard des Capucines, pour la première séance publique de cinéma. Aujourd’hui, nous en célébrons les 125 ans : https://t.co/1rRK1h7qnv Cc @LeCNC @MinistereCC @leJDD @Variety pic.twitter.com/FD4TVMsYKP
— Institut Lumière (@InstitutLumiere) December 28, 2020
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