Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu ?
Capture d'écran

Le réalisateur de Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu peste contre le changement de règle.

En 2018, Dany Boon remportait le tout premier César du public avec Raid Dingue. L’an dernier, ce fut au tour d’Olivier Barroux avec Les Tuche 3. Le principe de ce nouveau prix : récompenser le film ayant tout simplement fait le plus d’entrées de l’année. Un trophée qui ne concernait donc pas les membres votants de l’Académie, contrairement à tous les autres César.

Pour l’édition 2020, Alain Terzian, qui a démissionné depuis, a voulu modifier légèrement la donne et "représenter à la fois le choix du public et le vote des professionnels du cinéma". Les votants vont donc choisir le César du public parmi les cinq films les plus populaires. A savoir Nous finirons ensemble de Guillaume Canet, Hors normes d’Eric Toledano et Olivier Nakache, Au nom de la terre d’Edouard Bergeon, Les Misérables de Ladj Ly et, donc Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon Dieu, qui écrase ses concurrents avec 6,7 millions d’entrées, loin devant la suite des Petits mouchoirs (2,8 millions).

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Avec l’ancienne règle, son réalisateur, Phillipe de Chauveron, était donc assuré de repartir avec le trophée. Ce qui est loin d’être le cas avec ce nouveau critère, qu’il ne digère pas comme il l’a fait savoir au Parisien : "Cela signifie que le public n’est pas assez intelligent, qu’il n’a pas assez bon goût ? Ce nouveau César, c’est un bras d’honneur au public. C’est inadmissible de ne pas respecter plus les spectateurs."

Chauveron s’agace notamment que cette modification soit intervenue au mois de novembre, soit en cours d’exercice. "Si encore ils avaient décidé cela le 1er janvier... Quand on apprend ça au dernier moment, on devient un peu parano", explique le réalisateur des Parasites. Estimant que les César sont "très injustes avec ceux qui travaillent sur des comédies", il ne sera pas présent ce soir Salle Pleyel pour la cérémonie.

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