Hier le président du jury, José Garcia, a ouvert la 23ème édition du Festival de l’Alpe d’Huez. La soirée s’est poursuivi par la présentation hors compétition de la nouvelle comédie de Dany Boon : Le Lion et la soirée s’est prolongée tard dans la nuit avec un concert de Charlie Winston à la villa Schweppes.
Ça y est, le festival de l’Alpe d’Huez est bel est bien lancé ! Dans son discours d’inauguration, le nouveau président a rappelé son « PROJET ! » (le rire) mais José Garcia a évoqué combien le festival comptait pour lui. Il y a 23 ans en effet, il était venu au tout premier festival présenter une petite comédie dans laquelle il avait l’un des rôles principaux : La vérité si je mens. On connaît la suite de l’histoire… Etonnamment sérieux dans son discours, l’acteur a tenu à rappeler l’importance de rire en ces jours difficiles et a noté la qualité de la sélection de cette année dont il aura remarqué l’aspect social.
Non sans malices, il a ensuite présenté Dany Boon intronisé « Président à vie du festival de l’Alpe d’Huez » depuis son dernier passage au festival. Boon était là surtout pour dévoiler au public sa nouvelle comédie : Le Lion, aux côté du réalisateur Ludovic Colbeau-Justin et de l’inénarrable Philippe Katerine avec qui il partage l’affiche.
Alpe d’Huez 2020 : la filmo commentée de José GarciaLe Lion était donc chargé d’allumer la mèche. Tout commence comme un James Bond avec Dany Boon en 007 qui mate ses ennemis dans un chic restaurant de Dubaï. Mais très vite, le glamour et les bastons laissent place à une chambre d’un hôpital psychiatrique parisien. Notre agent secret est enfermé entre quatre murs. Léo Milan (alias « le Lion » pour les intimes) a un problème : personne ne croit à ses exploits. C’est un patient presque comme un autre qui a rendez-vous avec son psy, Romain (Philippe Katerine). Ce dernier ne le sait pas encore, mais en pénétrant dans cette chambre, il vient de mettre le pied dans un engrenage infernal. Le voilà très vite obligé de faire équipe avec ce « Lion » pour sauver sa fiancée (Anne Serra) des griffes de dangereux truands. Ici, on l’aura compris, tout n’est que chausse-trape et double jeu. Les fous ne sont peut-être pas ceux qu’on croit….
Le duo Katerine / Boon fait des étincelles dans cette comédie, certes très calibrée, mais dont les hommages à Veber et à Terry Gilliam sont assez jouissifs. Le meilleur gag du film : un génial placement produit (sans doute le meilleurs depuis la bouteille de Coca des Dieux sont tombés sur la tête) dont on ne dévoilera rien pour ne pas spoiler. Renseignement pris, ce ne serait même pas du placement de produit, la marque n'ayant rien donné (comme Coca et les Dieux sont tombées d'ailleurs)...
Dany Boon tout en muscles (oui !) semble se délecter des scènes d'action à la manière d'un Bebel, période 80's tandis que Katerine se pose dès à présent comme le futur Pierre Richard de la nouvelle décennie.
Le public du festival semblait conquis. La soirée s’est terminé (très) tard dans la nuit avec un concert de Charlie Winston, venu inaugurer la toute nouvelle Villa Schweppes de l’Alpe d’Huez (et oui, elle n’est plus à Cannes, mais à l’Alpe. "The Times They Are A Changin'", comme dirait Bob…). Nous avions rencontré le chanteur lors de ses balances pour nous parler cinéma et musique…
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